Le Centre d’études collégiales en mode solutions

Par Shirley Kennedy 31 mai 2016
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Forestville –  Alors qu’il célébrait il y a quelques semaines son 20e Gala méritas, le Centre d’études collégiales doit maintenant se renouveler pour tenter d’attirer davantage d’étudiants de la région.

En effet, le Centre d’études collégiales de Forestville, affilié au Cégep de Chicoutimi, accuse une baisse de clientèle marquée depuis deux ans.  Pour l’automne 2016, seulement dix inscriptions ont été confirmées pour les deux années du programme de Sciences humaines.

Bien qu’une rumeur persistante circule depuis le début de l’année 2016 à l’effet qu’il n’y aura pas de cours de dispensés au Centre d’études collégiales de Forestville en septembre prochain, la responsable du Centre, Louiselle Jean et Micheline Anctil, mairesse de Forestville et préfet de la MRC de La Haute-Côte-Nord, qui a contribué à la mise en place du Centre d’études il y a 20 ans, demeurent positives.

Une conférence téléphonique est prévue ce vendredi 3 juin avec les différents intervenants en cause, soit la directrice générale du Cégep de Chicoutimi, Denyse Blanchet, le directeur général du Cégep de Baie-Comeau, Claude Montigny  ainsi que mesdames Jean et Anctil.  Pour cette dernière, c’est une bataille politique qui s’amorce afin de trouver des pistes de solutions pour passer au travers ce cycle normal que constitue la baisse de la clientèle. «  Le Centre d’études collégiales de Forestville est un atout important pour notre région et il nous faut mener la bataille pour le conserver. Si le Centre ferme ses portes, on pourrait assister à un exode de nos jeunes, de même qu’il permet à certains d’entre eux d’éviter le décrochage en demeurant sur les bancs de l’école » dit Micheline Anctil, qui s’est déjà entretenue avec la directrice générale du Cégep de Chicoutimi. «  Nous devons le faire connaître dans les polyvalentes du territoire et même au-delà notre région, et nous allons procéder à une cure de rajeunissement afin que les locaux soient plus attrayants », précise-t-elle.

De son côté, la responsable du Centre d’études collégiales de Forestville, Louiselle Jean, tente depuis plusieurs mois d’éteindre la rumeur qui a peut-être nui aux éventuels étudiants intéressés.

La cohorte 2015-2016 était de 16 étudiants pour les deux années, ce qui est quand même acceptable, quoique Mme Jean estime qu’à 20 étudiants, le taux de fréquentation serait idéal.

Louiselle Jean a d’ailleurs vanté les mérites et la qualité d’enseignement du Centre d’études collégiales de Forestville sur les ondes de la radio régionale CHME FM en avril dernier.

Bien qu’elle évite de lancer des reproches aux étudiants qui s’inscrivent en Sciences humaines ailleurs qu’au Centre d’études collégiales de Forestville, Louiselle Jean réitère le bien-fondé de ce service, qui permet à des jeunes et leurs parents de bénéficier d’un enseignement quasi-personnalisé tout en économisant 15 000 $ sur deux ans.

Depuis 20 ans, plusieurs étudiants et étudiantes qui ont fréquenté le Centre d’études collégiales de Forestville ont accédé à des études universitaires de haut niveau et ont fait la preuve de la qualité de son enseignement.

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