Marc Pigeon : le secret le mieux gardé de Forestville

Par Shirley Kennedy 31 juillet 2016
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Forestville – Qui ne connaît pas Marc Pigeon? Affable, discret et surtout très dynamique, l’agent de développement de Forestville n’en est pas moins efficace dans les nombreux projets qu’il mène de front. Tombé dans la soupe de l’implication socio-communautaire lorsqu’il était petit, Marc Pigeon est comme un poisson dans l’eau dans ses fonctions. Vendre sa ville? Rien de plus facile pour lui. Si Saint-Élie-de-Caxton a son Fred Pellerin, Forestville peut bien se targuer d’avoir son Marc Pigeon. Rencontre avec le cofondateur du Festival de la bière de la Côte-Nord.

Comment s’est passée votre jeunesse ?

Une très belle jeunesse avec de bons amis. Rien à redire à ce sujet. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui nous ont amenés, moi et ma conjointe, à venir s’établir à Forestville afin que nos enfants puissent eux aussi jouir de cette qualité de vie unique.

Êtes-vous natif de Forestville ?

Je suis natif de Forestville. Je me suis exilé quatre ans à Rimouski pour les études… Un autre quatre ans à Québec pour le travail et, toujours pour le travail, un autre quatre ans à Baie-Comeau. Le chiffre quatre semble être synonyme de changement dans mon cas. Je suis de retour à Forestville depuis l’année dernière et j’entends bien y demeurer plus de quatre ans!

Quel a été votre parcours académique ?

J’ai étudié une année à l’Institut maritime du Québec en architecture navale. Par la suite, j’ai opté pour le domaine administratif. À la fin de mes études, j’ai effectué un stage qui s’est transformé en un emploi d’été qui s’est, par la suite, transformé en emploi à temps plein. J’ai donc terminé mon cégep en huit ans… un record qui tient toujours dans la famille!

Que faites-vous dans votre quotidien au boulot ?

En tant qu’agent de développement, j’ai pour principales tâches d’œuvrer à l’amélioration de la qualité de vie en mettant sur pied différents projets aux bénéfices des citoyens de Forestville.

Vous occupez depuis un peu plus d’un an le poste d’agent de développement de la ville de Forestville. Dans le contexte économique actuel, est-ce que la tâche ne vous apparaît pas trop ambitieuse ?  

La tâche est ambitieuse, certes, mais c’est exactement la raison qui m’a amené à vouloir ce poste. Le défi est présent et il y a beaucoup d’opportunités pour dynamiser et mettre en valeur Forestville. J’ai toujours été un ambassadeur de ma ville pour en parler avec fierté et je crois sincèrement au potentiel de développement de cette ville. Forestville possède des avantages indéniables comparativement à d’autres municipalités similaires. Il suffit de sortir un peu pour comprendre que Forestville n’a absolument rien à envier et, qu’au contraire, elle a tout en main pour se développer au niveau communautaire, touristique et même économique.

Puisque vous êtes également responsable du volet développement touristique de la ville, avez-vous constaté depuis votre entrée en fonction que le touriste s’arrête plus qu’avant à Forestville ?

Oui, définitivement. Je me dois de lever mon chapeau à mon prédécesseur pour ces réalisations au cours des dernières années. Ces dernières, ainsi que les efforts déployés pour embellir la ville, font en sorte qu’aujourd’hui Forestville est devenu un arrêt d’intérêt pour les touristes. La panoplie de services qui y sont offerts et l’accueil chaleureux de la population font en sorte que nos touristes sont enchantés de découvrir Forestville et ces attraits.
Le secteur de la Baie-Verte et ses plages demeure un potentiel touristique majeur et c’est dans ce sens que nos efforts de développement seront consacrés au cours des prochaines années afin de créer un produit d’appel fort pour Forestville.

Quels sont les projets qui vous animent ?
J’ai toujours été impliqué dans différentes organisations et en faire mention ici serait trop long. Aujourd’hui, je collabore toujours avec plusieurs organismes ici à Forestville dans le cadre, cette fois, de mon travail. Je m’implique aussi au niveau de basketball scolaire. Également, et depuis trois ans, j’ai aussi mis sur pied le Festival de la bière de la Côte-Nord qui se tient au Parc des Pionniers de Baie-Comeau. Vous êtes d’ailleurs les bienvenus du 4 au 6 août pour découvrir une centaine de bières en provenance de partout dans la province!

De quoi êtes-vous le plus fier ?

De ma famille, c’est certain, mais aussi de ma propension au bonheur facile. D’être en mesure d’apprécier les choses simples et les petits bonheurs du quotidien. J’ai trouvé, avec les années, une façon de voir la vie simplement et j’aime bien la partager avec mon entourage et l’inculquer à mes enfants.
Vous avez une baguette magique qui vous donne tous les pouvoirs, quelle est la première chose que vous faites ?
J’enraye le cancer… ensuite, je fais un pont sur le Saguenay.

Quels sont vos qualités et vos défauts?

Je suis énergique, souriant et, selon ma conjointe, charismatique. J’ai toujours mille et une idées et 101 projets. Je suis aussi d’une nature très hyperactive. Rester assis à ne rien faire, ne serait-ce que cinq minutes, est quasi impossible dans mon cas. J’aime que les choses bougent. Bref, il est difficile de s’ennuyer en ma compagnie. Mon plus grand défaut est sans aucun doute mon manque de patience légendaire.

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