La vie après les Forces Armées Canadiennes

Par Karianne Nepton-Philippe 4 septembre 2016
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Les Bergeronnes – Marie-Claude Gagnon habite aujourd’hui aux Bergeronnes et elle est très attachée à sa région. Ce qui la différencie de ses concitoyens de la Haute-Côte-Nord, c’est son parcours très impressionnant. Elle a joint les forces armées canadiennes en 1989, complété plusieurs cours spécialisés et fait partie de la Base des Forces Esquimalt en Colombie-Britannique. Elle nous raconte dans cet entretien son parcours et ses souvenirs.

Marie-Claude, êtes-vous native des Bergeronnes?
Oui, je suis native des Bergeronnes. Mon père est aussi des Bergeronnes et ma mère de Sacré-Cœur.

Quel a été votre parcours scolaire?
J’ai fait mon secondaire 5. Après mon secondaire 5, j’ai appliqué dans les forces, mais ça prenait du temps. Dans les années 1985, 86 et 87, j’ai travaillé un peu partout. J’ai aussi fait l’école des recrues à St-Jean-sur-Richelieu, près de Montréal, l’école des Langues à Halifax et mon cours de métier à Victoria.

Quel était votre travail au sein des forces canadiennes? Mon travail dans l’armée était dans le domaine des communications, donc ce qui touchait la radio, le téléphone et les messages divers.

Quels ont été les meilleurs moments et les plus grands défis à relever?
L’école des recrues fut un très grand défi, mais je recommencerais tout demain. C’était un très beau défi. Vivre en anglais dans d’autres provinces est aussi un grand défi, surtout lorsque tu es loin de toute ta famille.

Combien de temps êtes-vous restée dans ce domaine, et pourquoi avoir arrêté?
J’ai commencé en janvier 1989 et j’ai été gravement blessée à la colonne. J’ai due être libérée médicalement en 1999, après avoir subi une très grosse opération à la colonne lombaire (vis et plaque aux dos). Outch… ça été le pire moment de ma vie!

Quand êtes-vous revenue aux Bergeronnes et pourquoi?
Je suis revenue aux Bergeronnes en 2008, car mon père était tombé malade. Je suis venue pour prendre soin de lui et, rendue ici, j’ai revu mon amoureux d’enfance. J’ai donc décidé de rester!

Si on vous avait dit, toute jeune, que vous auriez le parcours de vie que vous avez eu, l’auriez-vu cru ?
J’ai adoré joindre les forces canadiennes, même que je recommencerais. Mon beau-fils (Alex Caron) est dans l’armée régulière, donc à temps plein, et mon fils (Christopher Breton) est policier militaire réserviste.

À ce jour, de quoi êtes-vous le plus fière?
Mon service militaire. Ce fut un grand honneur de servir mon pays.

Vous avez une baguette magique qui vous donne tous les pouvoirs, quelle est la première chose que vous faites?
Je retourne à l’école des recrues, pour relever encore les défis extrêmes.

Quels sont vos qualités et vos défauts?
Je dirais que je suis généreuse, mais un peu germaine!

 

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