Le tabagisme en recul dans la région

Par Charlotte Paquet 8 novembre 2016
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Baie-Comeau – Si la deuxième édition de l’Enquête québécoise sur la santé de la population n’apporte pas les résultats escomptés au chapitre du surplus de poids des Nord-Côtiers, les nouvelles sont cependant bonnes du côté du tabagisme.

Le grand coup de sonde de l’Institut de la statistique du Québec a ratissé large, faut-il le rappeler. Outre le surplus de poids et la cigarette, il a abordé plusieurs thématiques, dont l’utilisation de la contraception et la consommation de stupéfiants, la perception de l’état de santé physique et mentale ainsi que l’activité physique de loisir et de transport.

Les plus récentes données révèlent une baisse significative de la proportion de fumeurs dans la région. De 2008 à 2014-2015, le taux est passé de 29 % à 23 %. « Les interventions visant la prévention du tabagisme doivent donc être poursuivies », analyse le directeur de la santé publique de la Côte-Nord, le Dr Stéphane Trépanier.

Les fumeurs réguliers ou occasionnels demeurent cependant plus nombreux en région que dans l’ensemble du Québec, où le taux s’établit à 19 %. Chez les femmes, l’écart avec la moyenne provinciale est encore plus élevé, soit de 24 % contre 18 %. Cela est moins perceptible chez les hommes avec un taux de 23 % de fumeurs chez nous comparativement à 21 % au Québec.

Sexualité et autres

En matière de sexualité et contraception ainsi que de consommation de drogues, la Côte-Nord ne se distingue pas réellement de l’ensemble du Québec.

L’enquête révèle qu’en région, près de huit résidents sur 10 ont eu des relations sexuelles au cours des 12 mois précédents. Les jeunes de 15 à 24 ans sexuellement actifs utilisent le condom sur une base habituelle ou occasionnelle dans une proportion de 70 %.

De plus, 16 % des répondants ont rapporté avoir consommé de la drogue dans les 12 mois précédents. Les consommateurs sont plus nombreux chez les hommes (20 %) que chez les femmes (12 %). Le cannabis demeure le plus populaire, et encore plus chez les hommes (17 %) que chez les femmes (10 %).

Échantillonnage

Un peu plus de 2 800 Nord-Côtiers ont participé à l’enquête sur environ 45 800 répondants au Québec. Parmi les personnes exclues, il y a celles habitant dans une réserve autochtone.

Les données colligées par l’Institut de la statistique du Québec permettront au réseau de la santé et des services sociaux d’améliorer les programmes de promotion des saines habitudes de vie et de prévention des maladies, en plus de déceler les problèmes en émergence chez différents groupes de la population.

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