Marilène Gill défend les travailleurs saisonniers

Par Jacqueline Richer 21 février 2017
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Forestville – La députée de Manicouagan, Marilène Gill, a dénoncé le 16 février dernier en Chambre, l’iniquité dont les travailleurs saisonniers du Québec font les frais. S’adressant aux parlementaires et au gouvernement Trudeau, elle a particulièrement soulevé le problème du trou noir, tel que les ouvriers de Baie-Trinité le subissent. « En maintenant le trou noir à quatorze semaines, Ottawa nuit à l’occupation du territoire, contribue à ce que nos régions se vident, abandonne le monde à la misère », a-t-elle déclaré en Chambre.

La députée de Manicouagan dénonce ce qu’elle considère comme un manque de volonté du gouvernement libéral et de ses députés du Québec qui ignorent volontairement depuis plus de 20 ans la question des travailleurs saisonniers du Québec, mais qui n’hésitent pourtant pas à offrir des prestations supplémentaires aux travailleurs de 15 régions économiques du Canada soudain aux prises avec la chute du prix du pétrole. « Ce n’est pas nouveau le travail saisonnier. On n’a jamais pêché en février, on n’a jamais replanté en mars », s’est-elle indignée.

Marilène Gill a rappelé que les élus du Bloc Québécois ont toujours porté les revendications des travailleurs saisonniers. À cet effet, lors du dernier conseil général du Bloc Québécois, tenu le 4 février dernier, les membres adoptaient à l’unanimité la proposition d’urgence de Manicouagan à l’effet que la question du trou noir devienne une priorité de la formation politique et de son aile parlementaire. « Vous pouvez être certains que le Bloc sera toujours là pour les chômeurs de nos régions, abandonnées par ce gouvernement sans-cœur », a conclu la députée.

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