Un standard établi collectivement

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Forestville – La mairesse croit en effet que le travail accompli a tracé le sentier. « C’est d’abord une réussite de communauté d’intérêts. À la Ville on y a cru dès le départ. Et on continue de soutenir en fonction des moyens dont nous disposons, de sorte qu’ensemble collectivement, avec les membres de la coop et les utilisateurs, on développe cette belle compétence », commentait Micheline Anctil.

Ce projet a mis en évidence la beauté du site, ajoute-t-elle, en soulignant l’importance de poursuivre dans le même ton. D’ailleurs Le Méandre déploie beaucoup d’énergie pour susciter la fréquentation du golf. En collaboration avec la Ville et la MRC, des activités spéciales sont offertes aux jeunes et aux aînés depuis juin. L’objectif étant d’assurer le développement de nouveaux adeptes.

Utilisateurs enchantés

Au chalet du Méandre, les deux numéros de la revue sont bien en vue. Lorsque consultés, les sourires apparaissent. « Ah c’est nous autres dans ce magazine », s’exclame un golfeur entre deux neuf trous.

Ces sentiments de fierté et d’appartenance sont aussi partagés. Martine Lacasse est impliquée dans l’organisation depuis le début de l’aventure. « C’est le résultat de l’intérêt et de l’engouement pour ce projet. C’est une belle visibilité aussi pour notre communauté », a-t-elle mentionné à l’occasion d’une des activités destinées aux personnes retraitées.

D’autres, rencontrées, qualifient Le Méandre d’outil de rétention. « Moi je voulais quitter. Mais avec Le Méandre, à côté de chez nous, c’est vraiment agréable », admet Jacqueline Paradis. « Pour moi c’est une passion », rajoute Julie Fournier, elle aussi bien impliquée dans sa coopérative.

Et toutes sont d’accord sur un point. Le Méandre devient de plus en plus un attrait. Mais surtout, c’est un nouveau lieu de rencontres et de solidarité.

 

COLLABORATION SPÉCIALE JUDE BROUSSEAU