Trouble du spectre de l’autisme – Plus d’argent pour les familles touchées

Par Shirley Kennedy 10 mars 2018
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Forestville – En vue d’améliorer les services offerts aux personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) et à leur famille, le ministre Pierre Arcand a confirmé un investissement récurrent de 267 700 $ dans la région de la Côte-Nord, de même qu’un montant additionnel non récurrent de 80 000 $.

Ces investissements découlent du Plan d’action sur le trouble du spectre de l’autisme 2017-2022 dévoilé en mars 2017. Les 35 actions qui le composent contribueront, aux dires du ministre Arcand, à réduire les listes d’attente et à accroître les services offerts. Rappelons que ce plan résulte du premier Forum québécois sur le trouble du spectre de l’autisme, qui s’est tenu en février 2016. Lors de cet événement, des personnes ayant un TSA, leur famille, des experts et des acteurs du domaine ont eu l’occasion d’échanger et de se prononcer sur les actions à mettre en priorité.

Pour soutenir les mesures annoncées, Québec a consacré à l’ensemble de la province un investissement annuel récurrent de 29 M$ ainsi qu’une somme additionnelle de 1,25 M$ qui servira à soutenir la recherche, la formation et la production d’outils d’intervention en lien avec le trouble du spectre de l’autisme. De plus, 11 M$ s’ajoutent également pour la première année du plan d’action afin de réduire les listes d’attente.

Objectifs visés

Les investissements annoncés permettront notamment : d’augmenter le nombre d’enfants de moins de 5 ans qui bénéficient du programme d’intervention comportementale intensive (ICI) et de services en réadaptation (diminution de 45 % de la liste d’attente); d’éliminer la liste d’attente pour l’accès aux services de répit, de dépannage et de gardiennage, et d’augmenter ainsi le nombre de familles qui reçoivent ces services (près de 700 nouvelles familles en bénéficieront); d’offrir un soutien financier aux organismes communautaires afin de créer de nouvelles places en répit, en dépannage et en gardiennage; d’affecter systématiquement un intervenant pivot aux jeunes enfants dès l’accès aux services. Ces intervenants agiront à titre de coordonnateurs des services, soulageant ainsi les parents des démarches y étant associées et d’assurer une continuité des services à la fin de la scolarisation (21 ans) afin de favoriser l’intégration au travail ou vers d’autres types d’activités.

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