Côte Arsène-Gagnon – Les travaux de reconstruction sont commencés

Par Shirley Kennedy 5 septembre 2018
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Le secteur sera aussi achalandé qu’au printemps 2017 alors qu’un glissement de terrain avait entraîné l’évacuation des résidents du secteur de la côte Arsène-Gagnon et la construction d’une voie de déviation toujours en fonction. Photo archives Journal Haute-Côte-Nord

Le secteur sera aussi achalandé qu’au printemps 2017 alors qu’un glissement de terrain avait entraîné l’évacuation des résidents du secteur de la côte Arsène-Gagnon et la construction d’une voie de déviation toujours en fonction. Photo archives Journal Haute-Côte-Nord

Les Bergeronnes – C’est officiellement aujourd’hui mardi le 4 septembre, qu’ont été lancés les travaux de reconstruction de la route 138 sur le territoire des municipalités des Bergeronnes et Sacré-Cœur, dont la côte Arsène-Gagnon.

L’avis en ce sens émis le 28 août dernier par la direction régionale du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET), annonce une entrave à vitesse réduite de 70 km/h en tout temps, sur l’ensemble de la zone des travaux, soit du km 586 au km 592.

Les travaux auront lieu du lundi au jeudi de 6 h 30 à 17 h et le vendredi de 6 h 30 à 11 h 30 et les utilisateurs sont invités à la plus grande vigilance puisque des sorties de camions seront fréquentes sur la voie d’une largeur de 5 mètres.

Caroline Rondeau, conseillère en communication à la direction régionale du MTMDET rappelle que ces entraves peuvent être modifiées ou annulées en raison de contraintes opérationnelles ou des conditions météorologiques. Les utilisateurs sont invités à consulter Québec 511 pour en faire le suivi. Pour la sécurité des usagers de la route et celle des travailleurs, le respect de la signalisation en place est essentiel.

Matériaux excédentaires
En ce qui concerne le transport de 400 000 m3 (estimation) de matière argileuse qui doit être extraite du secteur de la côte Arsène-Gagnon vers un site de dépôt identifié qui se trouve à 70 km, soit à Portneuf-sur-Mer, Caroline Rondeau précise que contractuellement, le ministère doit mettre ce site à la disponibilité de l’entrepreneur jusqu’à ce que les travaux soient complétés, qu’il ait l’intention de l’utiliser ou non.

En effet, ce dernier peut, s’il le juge opportun, conclure une entente avec un propriétaire foncier privé à proximité des travaux.

Cependant, le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports doit transmettre la liste des sites retenus par l’entrepreneur pour la disposition des déblais excédentaires au ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques au plus tard trois mois après la première réunion de chantier, soit en novembre dans le cas qui nous préoccupe.

« L’entrepreneur pourrait effectivement décider de choisir d’autres sites, par contre, il devra obtenir toutes les autorisations nécessaires, précise madame Rondeau. Le ministère ne peut se prononcer sur la quantité de matériaux excédentaires qui seront retirés, puisque pour le moment, ce ne sont que des estimations. Dans ce cas-ci, les matériaux excédentaires sont principalement constitués d’argile, mais on y retrouve aussi de la terre, du sable ou de la petite roche, par exemple ».

Travaux d’envergure
Les travaux de près de 65 M$ confiés au consortium Excavation de Chicoutimi/Grandmont & fils, s’échelonneront sur une période d’environ quatre ans et consisteront notamment à diminuer et uniformiser l’inclinaison pour la pente de la côte Arsène-Gagnon sur environ 1,4 km; construire des voies auxiliaires pour véhicules lents dans les deux directions sur 2,5 km et construire des brise-vent pour diminuer les effets du vent sur la route.

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