Bilan du député sortant – « J’ai dit ce que je faisais et j’ai fait ce que j’ai dit » – Martin Ouellet

Par Charlotte Paquet 6 septembre 2018
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Le candidat du Parti québécois et député sortant de René-Lévesque, Martin Ouellet, a fait connaître les mesures du programme péquiste en matière de santé, d’éducation et de solidarité.

Le candidat du Parti québécois et député sortant de René-Lévesque, Martin Ouellet, a fait connaître les mesures du programme péquiste en matière de santé, d’éducation et de solidarité.

Baie-Comeau – « J’ai dit ce que je faisais et j’ai fait ce que j’ai dit ». C’est ce qu’a martelé le député sortant Martin Ouellet, la semaine dernière, en dressant les grandes lignes de son bilan des trois années précédentes, qu’il a qualifié d’honnête.

Faut-il rappeler que le représentant du Parti québécois de la circonscription de René-Lévesque a été élu en novembre 2015 lors d’une élection partielle à la suite du départ précipité de son prédécesseur, Marjolain Dufour, en raison d’ennuis de santé.

Avant de se lancer dans l’énumération des principaux dossiers qu’il a fait cheminer « avec l’ensemble des intervenants sur le terrain » et avoir identifié ceux pour lesquels le travail se poursuit, M. Ouellet n’a pas manqué d’insister sur le fait que le rôle d’un député reste le même, que son parti forme le gouvernement ou non.

« C’est un travail d’arrache-pied qu’il faut faire tous les jours. (…) On n’est jamais aussi fort que tous ceux et celles qui poussent avec nous. Ce qui fait la force d’un député, c’est quand tout le monde travaille et pousse dans le même sens », a-t-il précisé.

Des avancées
Parmi les avancées auxquelles il a contribué, M. Ouellet a noté la modification apportée par le ministère des Transports du Québec à sa politique de remboursement des frais aux firmes de l’extérieur afin de permettre que les firmes locales demeurent compétitives lors des appels d’offres. Il a aussi noté le soutien apporté aux travailleurs saisonniers afin qu’ils puissent se qualifier au programme de formation développé au cours des derniers mois.

Comme « autre aberration » du gouvernement libéral, il a noté l’intention du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs de modifier l’appellation des chemins forestiers en les classant comme des chemins multi-usages, ce qui pouvait mettre en péril la survie même des clubs de motoneige et de quad. M. Ouellet a dit avoir réussi avec ses collègues à faire reculer le gouvernement à ce sujet.

Le développement prochain de services d’hémodialyse à l’hôpital de Baie-Comeau fait également la fierté du député sortant, tout comme la modification à la Loi sur les élections et les référendums qui rend dorénavant inhabile à siéger un élu municipal reconnu coupable d’un acte criminel à caractère sexuel.

Le pont et l’érosion
Par ailleurs, le candidat du PQ s’est réjoui de la « mobilisation monstre » orchestrée autour du dossier du pont sur la rivière Saguenay. Grâce au travail de la Coalition Union 138, a-t-il dit, « on a réussi ce que, par le passé, plusieurs élus n’ont pas réussi à faire, c’est-à-dire d’unir l’est et l’ouest sur un seul et unique objectif ». Il a fait référence au désenclavement de la Côte-Nord avec un pont et au prolongement de la route 138.

L’homme politique considère maintenant que le grand défi est de voir le pont devenir une priorité pour l’ensemble du Québec.

Le dossier de l’érosion des berges est loin d’être réglé, à sa grande déception. Pendant que des citoyens perdent encore du terrain et que des études sont menées pour trouver des solutions, des technologies de protection existent et il importe qu’elles soient reconnues, a-t-il souligné. « Je demande juste au ministère de l’Environnement de s’enlever les deux doigts dans le nez puis de faire ce que tout le monde dit ce qui devrait être fait, c’est de reconnaître ces nouvelles technologies qui sont moins coûteuses et qui sont là pour protéger nos berges », a-t-il assuré.

La faiblesse de la couverture cellulaire dans certains coins de sa circonscription, autant sur la route 138 que sur la route 389, le traitement des eaux usées dans quelques municipalités et la mise aux normes de l’eau potable dans d’autres font partie des combats à poursuivre, de l’avis du député sortant.

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