La famille Boulianne appréhende le pire des scénarios

Par Shirley Kennedy 11 octobre 2018
Temps de lecture :
Photos archives

Photos archives

Longue-Rive – Plus de trois semaines après la disparition de Camil Boulianne de Longue-Rive, sa famille désespère de plus en plus et envisage le pire des dénouements.

« Nous sommes de plus en plus certains que c’est un homicide, dit Marie-Josée Boulianne, la fille du disparu. Mon frère est persuadé que notre père ne s’est pas rendu là où le VTT a été retrouvé », dit-elle, faisant référence au mauvais état du sentier en question. « S’il s’était seulement perdu, nous aurions retrouvé son chapeau puisqu’il détestait le porter, aussitôt qu’il débarquait du VTT, la première chose qu’il faisait, il enlevait son casque », ajoute-t-elle, précisant que le maître-chien du groupe COSI de Trois-Rivières et appelé en renfort il y a quelques semaines est du même avis qu’eux.

Du côté de la Sûreté du Québec, le sergent Hugues Beaulieu a confirmé au Journal qu’il n’y avait aucun développement pour l’instant. « Nous comprenons le travail des policiers de la Sûreté du Québec et nous ne blâmons personne. Eux ils devaient partir de quelque part et c’était le VTT » dit Madame Boulianne.

Elle précise cependant que des responsables de l’enquête à la Sûreté du Québec ont mentionné à la famille que « le gros hélicoptère allait être dépêché sur place pour effectuer un survol du secteur après la chasse ».

Le groupe bénévole COSI devrait revenir après la chasse selon madame Boulianne, « pour poursuivre les recherches pendant 5 jours si possible ».

D’ici là, quelques membres de la famille, chasseurs et citoyens du secteur continuent d’ouvrir l’œil.

Partager cet article