Le Comité de Secours Internationaux récidive pour retrouver Camil Boulianne

Par Shirley Kennedy 24 octobre 2018
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Des bénévoles de COSI Québec-Canada dont Michel Massouty, Dave Boulianne le fils du disparu et Janis Dufour, amie de la famille, poursuivaient les recherches au moment d’aller sous presse.

Des bénévoles de COSI Québec-Canada dont Michel Massouty, Dave Boulianne le fils du disparu et Janis Dufour, amie de la famille, poursuivaient les recherches au moment d’aller sous presse.

Longue-Rive – Depuis jeudi dernier, le Comité de Secours Internationaux Québec-Canada (COSI) fait une deuxième tentative afin de retrouver Camil Boulianne de Longue-Rive, porté disparu depuis le 10 septembre dernier.

Au départ lancées par deux maîtres-chiens, membres de la famille du disparu et une poignée de bénévoles locaux, les recherches ont culminé le week-end dernier alors que trois bénévoles supplémentaires et deux chiens pisteurs sont venus prêter main forte au groupe.

Michel Massouty, fondateur de la branche canadienne de cet organisme indépendant dont le siège social est à Trois-Rivières, espère ardemment retrouver le septuagénaire disparu dans l’arrière-pays de Longue-Rive, secteur lac des Cèdres et lac Guillaume.

Pour cette seconde battue, ce spécialiste de la recherche et du sauvetage canin, mise sur le dépouillement des arbres et la période de chasse qui a pris fin le 8 octobre dernier. « Lorsque nous sommes venus il y a quelques semaines, nous avions des impératifs non négligeables. Cette fois-ci, nous irons plus loin sur le territoire ».

Puisque Michel Massouty et son groupe ont ciblé leurs recherches à l’extérieur du périmètre établi par la Sûreté du Québec en lien avec la découverte du VTT, un drone avait été mis à la disposition du groupe lundi (hier), afin d’obtenir un visuel sur des endroits plus difficiles d’accès.

Les ressources de M. Massouty étant vastes, ce dernier avançait même l’hypothèse d’avoir recours à un spécialiste de l’escalade si nécessaire. « J’ai des contacts en la matière un peu partout mais évidemment ces gens-là travaillent. Donc nous allons y aller par déduction et nous verrons au fil des recherches ce qu’il est pertinent de faire ». Ce n’est pas une première sur la Côte-Nord pour le Trifuvlien, qui a activement participé aux recherches de Cédrika Provencher il y a quelques années. « Des informations arrivaient de partout. Nous avons même été jusqu’au Nouveau-Brunswick dans ce dossier-là ».

Complémentarité

Monsieur Massouty et son collègue « plus spécialisé dans les données GPS », ont offert une formation d’une heure aux bénévoles intéressés à prendre part aux recherches. « C’est important que nous ne compliquions pas le travail des gens de la Sûreté du Québec si par hasard nous découvrons un indice, le casque de M. Boulianne par exemple. Nous sommes vraiment là pour prendre le relais de ces gens-là (SQ) qui sont soumis à des impératifs financiers notamment et qui doivent à un certain moment, cesser les recherches ».

Le Comité de Secours Internationaux Québec-Canada est composé de membres bénévoles qui opèrent avec des commanditaires et parfois à leurs frais. L’hébergement à Longue-Rive a été offert gracieusement par des propriétaires. Michel Massouty salue la générosité des gens de l’endroit, sensibles à cette tragédie qui frappe une famille du village.

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