Actes de braconnage sur la Zec de Forestville – L’enquête s’éternise, la population espère une réponse

Par Shirley Kennedy 15 novembre 2018
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Forestville – La population de Forestville et des environs s’attend à une réponse des autorités concernées dans le dossier des actes de braconnage perpétrés en avril dernier, au km 24 de la route 385 sur le territoire de la Zec de Forestville. La directrice générale de la Zec, Catherine Simard, confirme en effet que les membres et gestionnaires de son organisation s’attendent à des résultats, malgré le temps qui passe.

Quelques jours avant le conseil d’administration de la Zec de Forestville prévu le 29 août, madame Simard a contacté un représentant de la Protection de la faune, afin d’être en mesure de transmettre des informations actualisées aux administrateurs. « Il m’a dit que le ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs n’était pas force pour enquêter sur le territoire autochtone, puisque tout porte à croire que ce sont des prélèvements autochtones. Alors en période électorale, si le nouveau conseil élu donnait l’accord au ministère pour intervenir sur son territoire, il pourrait y avoir des développements mais sans l’aval du conseil, aucune action ne serait posée de la part de la Protection de la faune », relate la directrice générale de la Zec de Forestville. « J’ai donc répondu : on peut pratiquement conclure que le dossier est fermé. Mais il m’a affirmé que non, si jamais cette enquête ne menait pas à la condamnation des coupables, la Protection de la faune ferait tout en sorte pour que la situation ne se reproduise plus ».

Du côté du ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs, le porte-parole Sylvain Carrier, a confirmé jeudi dernier qu’il n’y avait pas de nouveau développement mais que l’enquête était toujours en cours.

En parallèle à ce dossier, celui des gestes disgracieux perpétrés quelques jours plus tard, alors que les restes des orignaux ont été suspendus au panneau Nitassinan situé aux intersections des routes 138-385, est sous la responsabilité de la Sûreté du Québec. Aux dernières nouvelles, l’enquête était toujours en cours.

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