STQ : le député Ouellet se réjouit du changement de garde

Par Charlotte Paquet 6 février 2019
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Le député Martin Ouellet est en compagnie de l’équipe de son bureau de circonscription, soit Annie Leblanc, Guillaume Hamel-Dubé et Steeve Berthiaume. «Quand vous parlez à Guillaume, à Steeve ou à Annie, c’est comme si vous parliez au député», a-t-il indiqué. Photo Le Manic

Le député Martin Ouellet est en compagnie de l’équipe de son bureau de circonscription, soit Annie Leblanc, Guillaume Hamel-Dubé et Steeve Berthiaume. «Quand vous parlez à Guillaume, à Steeve ou à Annie, c’est comme si vous parliez au député», a-t-il indiqué. Photo Le Manic

Baie-Comeau – « On salue la décision du ministre Bonnardel de congédier le pdg de la STQ. On demandait, nous, un grand coup de balai depuis janvier déjà puisque les solutions qui ont été mises de l’avant ne répondent pas aux besoins de la population. »

Les solutions dont parle le député de René-Lévesque, Martin Ouellet, font référence aux mesures prises par la Société des traversiers du Québec (STQ) depuis le 21 décembre afin de répondre aux besoins de la clientèle de la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout, à la suite du bris aux propulseurs du F.-A.-Gauthier.

Le député affirme se faire interpeller par des gens et des entreprises qui dénoncent la situation. « Les gens appellent ici (au bureau) pour avoir des réponses. Le service de réservations ne répond pas », indique-t-il.

Vendredi matin, un représentant de Produits forestiers Résolu a d’ailleurs porté à son attention le fait que la navette aérienne remise en place le 1er février, mais avec un seul aller-retour quotidien entre les aéroports de Baie-Comeau et Mont-Joli, était insuffisante pour le déplacement de tous les travailleurs forestiers qui habitent sur la rive sud. « Ça cause d’énormes casse-têtes », déplore Martin Ouellet.

Enquête publique

Ce dernier rappelle que lui et ses collègues du Parti québécois réclament plus que jamais une enquête de la Vérificatrice générale sur tout ce qui entoure l’octroi du contrat au chantier maritime italien Fincantieri pour la construction du F.-A.-Gauthier. « Il n’est pas normal qu’après trois ans, on doive payer pour deux nouveaux bateaux », dit-il, en faisant référence à l’achat de l’Apollo comme navire de remplacement temporaire et à un autre navire de remplacement, permanent celui-là, pour lequel la STQ s’apprête à déposer une offre d’achat.

Martin Ouellet s’encourage d’ailleurs sur le fait que le ministre des Transports ait gardé une porte ouverte pour une enquête publique là-dessus alors qu’en décembre, c’était une fin de non-recevoir.

Par rapport au retour du F.-A.-Gauthier, désormais prévu pour la mi-août, le député laisse entendre qu’il le croira lorsqu’il le verra. Mais entretemps, il dit espérer que toute la saga entourant la desserte maritime entre Matane et la Côte-Nord ne nuira pas à l’achalandage touristique l’été prochain.

Rectifier le tir

L’arrivée d’un nouveau président-directeur général donne espoir au député de René-Lévesque, même s’il estime qu’il faudra plus pour rectifier le tir. « C’est beau changer la tête, mais il faut changer la culture au sein de l’organisation. (…) Il faut redresser la barre pour ne pas faire un jeu de mots avec le capitaine », lance-t-il.

L’espoir demeure. « Je m’attends à un grand virage du côté de la STQ. (…) J’espère que le ministre sera ouvert à toutes les solutions qui seront apportées par le nouveau pdg, pas juste améliorer, je veux pérenniser ce service-là. Je le veux efficace pour plusieurs années », conclut Martin Ouellet.

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