Si aucune organisation officielle ne garantit la sécurité, l’entretien, la signalisation et le contrôle de la vitesse à proximité et sur sa passerelle, Boralex refuse le passage du tracé de la TQ3 pour la saison 2019-2020.
Telle est l’information transmise au Journal par la mairesse de Forestville, Micheline Anctil.
La dernière semaine fut riche en rebondissements dans le dossier de la TQ3. Après que, toujours selon madame Anctil, le propriétaire de la Seigneurie des Mille-Vaches, Tom Soucy, eut retiré mardi, le droit de passage accordé pour un an au Club Bourane de Portneuf-sur-Mer dans le cadre d’un nouveau tracé, voilà que Boralex a pris position dans le même sens hier.
De son côté, le Club Nord-Neige, par l’entremise de son président Alex Lamarre, demeure sur ses positions et refuse de prendre la responsabilité requise par Boralex, alléguant qu’il en est de la sécurité des motoneigistes.
Déçue de l’impasse, la mairesse de Forestville estime qu’elle a tout tenté pour régler le conflit.
« Au niveau de la ville, j’ai essayé d’arriver à ce que les gens concernés s’entendent, fassent un consensus sur un meilleur scénario possible pour assurer la transition au niveau de la saison de motoneige. »
Néanmoins, l’élue confirme qu’un groupe travaille toujours sur la construction d’une passerelle pour véhicules récréatifs qui serait érigée à 2 km au sud de la passerelle de Boralex, « un site magnifique et attractif aux dires de tous les participants ».
Le coût estimé d’une telle infrastructure se situe entre 300 000 $ et 400 000 $. Mais le temps presse. La date butoir pour soumettre une demande d’aide financière dans le cadre du Programme d’aide financière aux véhicules hors-route-infrastructure et protection de la faune 2019-2020 volet 1 : infrastructure, est le 20 janvier prochain.
« L’équipe est déjà à la table de travail avec messieurs Bernard Lemieux de l’Association des propriétaires du lac Cymac et Alain Mercier de Mémotech qui possède l’expertise dans le domaine. La Ville de Forestville accompagnera les promoteurs dans ce projet de développement du tourisme hivernal, attractif et sécuritaire. C’est un levier de développement avec une acceptabilité sociale », conclut Mme Anctil.
Rappelons que le conflit a été mis au jour lorsque le propriétaire de la Pourvoirie des Bouleaux Blancs Éric Gaudreault et des propriétaires de chalets du lac Cymac, se sont opposés au nouveau tracé proposé par les Clubs Nord-Neige et Bourane, afin d’éviter la passerelle Boralex. Celle-ci requiert des travaux de mise à niveaux prévus en février prochain. Des travaux assumés financièrement par le Club Nord-Neige, dont une partie fera l’objet d’une aide financière gouvernementale.
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