COVID-19 : 65 % des Canadiens croient que le pire est devant nous, selon le dernier sondage Léger

Par Johannie Gaudreault 1:56 PM - 31 mars 2020
Temps de lecture :

Un sondage Léger a été publié le 30 mars ayant comme sujet la pandémie de la COVID-19. Courtoisie

Publié le 30 mars, le dernier sondage Léger réalisé du 27 au 29 mars auprès de 1 590 Canadiens et 1 004 Américains représentatifs de la population adulte du Canada et des États-Unis révèle que la peur du virus de la COVID-19 ne cesse d’augmenter. 

Faits saillants

  • 17% des Canadiens et 29% des Américains estiment que la pandémie est exagérée.
  • 45% des gens ont perdu des revenus et 22% auront du mal à payer leur loyer.
  • 65% des Canadiens et 53% des Américains croient que le pire est devant nous.
  • 62 % des Canadiens ont peur du coronavirus alors que 37 % disent ne pas avoir peur.
  • Au Canada, 14 % des personnes sondées ont au moins un symptôme de la COVID-19.
  • 97 % des Canadiens disent pratiquer la distanciation sociale, mais 15 % affirme avoir rendu visite à des amis ou de la famille.

En ce qui concerne les impacts sur le travail, les Canadiens affirment à 17 % avoir perdu leur emploi et leur salaire de façon temporaire. Une portion de 30 % n’a toutefois subi aucun impact.

Au Québec, 92 % des répondants sont très satisfaits des mesures mises en place par le premier ministre François Legault pour combattre la pandémie. C’est celui qui obtient le taux de satisfaction le plus élevé comparativement aux autres provinces du Canada.

Pour aider les entreprises à s’ajusterLéger a lancé un nouvel outil, le Sondage 24h Express. Celui-ci permet aux dirigeants de rester connectés avec leur clientèle et de prendre des décisions d’affaires plus rapidement. 

Méthodologie 

Le sondage web a été réalisé auprès de Canadiens et Américains âgés de 18 ou plus, recrutés aléatoirement à partir du panel en ligne de LEO.

À l’aide des données du recensement de 2016, les résultats ont été pondérés selon l’âge, le sexe, la langue maternelle, la région, le niveau d’éducation et la présence d’enfants dans le foyer afin de garantir un échantillon représentatif la population.

« À titre comparatif, la marge d’erreur maximale pour un échantillon de 1 590 répondants est de ±2,46%et ce, 19 fois sur 20, alors qu’un échantillon probabiliste de 1 004 aurait une marge d’erreur de ±3,09%, 19 fois sur 20 », explique le rapport de Léger publié le 30 mars.

Partager cet article