Côte-Nord : une vingtaine de jours pour se préparer

Par Shirley Kennedy 3:36 PM - 30 avril 2020
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Le Dr Richard Fachehoun médecin-conseil en santé publique au CISSS Côte-Nord, appelle la population à la plus grande vigilance quant au maintien des consignes.

Au lendemain de l’annonce du plan de la levée des barrages routiers, le Dr Richard Fachehoun médecin-conseil en santé publique au CISSS Côte-Nord, appelle la population à la plus grande vigilance quant au maintien des consignes.

En point de presse le 30 avril en compagnie de Dyane Benoît, directrice générale adjointe par intérim et du Dr Stéphane Trépanier médecin-conseil, le Dr Fachehoun évoque une augmentation du nombre de tests de dépistage. « Nous voulons tester plus pour agir très très rapidement. Plus on fera de tests, et mieux on saura ce qui se passe dans la communauté. »

Les trois conditions énumérées par le Dr Fachehoun pour optimiser les résultats : respecter les mesures d’hygiène, éviter les déplacements non essentiels et porter un masque artisanal lorsque les déplacements sont nécessaires.

Invité à justifier le maintien des points de contrôle en Minganie et en Basse-Côte-Nord au-delà du 18 mai, Dr Stéphane Trépanier, invoque l’isolement des villages, l’âge plus élevé de la population et les maladies chroniques plus fréquentes. « Ce n’est pas comparable à un CHSLD mais le niveau de vulnérabilité de ces populations est quand même assez élevé. »

Dr Trépanier estime que la vingtaine de jours qui sépare la Côte-Nord de la levée des barrages routiers, permettra à la santé publique régionale de réfléchir aux enjeux et aux mesures d’atténuation. « On verra s’il y a certains enjeux en terme de surveillance. »

Depuis cinq jours, le nombre de personnes infectées à la COVID-19 demeure à 113 dont 88 sont rétablies et 25 sont en isolement à domicile.

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