19 avril 2024
Le conseil municipal de Tadoussac a approuvé le scénario d’aménagement proposé par le ministère des Transport du Québec (MTQ) en ce qui concerne l’aire d’attente des véhicules pour le traversier de Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine, lors de la séance ordinaire du 11 mai.
« Le MTQ nous demande de prendre position officiellement pour cette solution-là. Nous lui avons fait savoir que nous voulions protéger les bâtiments patrimoniaux du côté nord. Les études du ministère sont arrivées à la conclusion qu’installer l’aire d’attente du côté sud serait la meilleure solution au niveau logistique », a expliqué le maire de Tadoussac, Charles Breton, devant les 24 participants à la rencontre virtuelle via Zoom.
L’aire d’attente serait donc située du côté sud de la route 138, entre le Café du fjord et l’ancien bassin à saumons de la station piscicole, face à l’Hôtel Georges. En privilégiant ce site, la municipalité souhaite notamment éviter l’expropriation de six bâtiments patrimoniaux du côté nord.
C’est à l’unanimité que les conseillers municipaux ont donné leur accord pour cette proposition d’aménagement. Les élus estiment que le réaménagement de la côte du Bateau-Passeur doit être réalisé pour régler le problème des immenses files de véhicules immobilisés sur la route 138.
Le propriétaire de la Maison Hovington à Tadoussac, Paulin Hovington, aurait aimé que les propriétaire riverains soient consultés avant d’approuver les plans du MTQ. « C’est un manque de démocratie et vous travaillez de façon sournoise. Vous n’avez consulté personne et vous donnez déjà votre appui », a-t-il réagi lors du conseil municipal.
Ministère des Transports
Du côté du ministère des Transports, on confirme qu’il s’agit de la meilleure option. « L’étude de circulation par microsimulation réalisée l’année dernière avait également confirmé la faisabilité de cet aménagement. En effet, ce dernier conservait le temps d’attente d’un maximum de 20 minutes pour l’embarquement et le débarquement », précise Caroline Rondeau, conseillère en communications à la direction du MTQ de la Côte-Nord.
Ainsi, ce projet va suivre toutes les étapes du processus normal de cheminement d’un projet routier. Il en est présentement à l’étape de la conception, à l’avant-projet préliminaire.
« Le ministère est donc présentement à élaborer le mandat de conception. Ce mandat sera octroyé par le biais d’un processus d’appel d’offres publics, qui sera lancé dans les prochains mois », soutient Mme Rondeau.
Par la suite, il y aura plusieurs autres étapes à franchir, entre autres celles reliées à la réalisation et l’obtention des différentes études nécessaires à la conception du projet, la préparation des plans et devis, ainsi que l’obtention des autorisations environnementales.
Concernant les coûts de ce projet, le MTQ ne peut pas se prononcer pour le moment, car le projet n’est pas encore assez avancé. « Cependant, il est inscrit au Plan québécois des infrastructures 2020-2030 (PQI) comme projet en planification de 50 M $ et plus », divulgue la conseillère en communications.
