8 conseils pour bien utiliser son REER

Par Johannie Gaudreault 12:00 PM - 11 février 2021
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La conseillère en finances personnelles à la Caisse Desjardins du Saguenay-St-Laurent, Alexandra Rousseau. Photo : Courtoisie

Peu populaire auprès des jeunes, le Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) devrait pourtant faire partie du budget dès le début de la vie active, selon la conseillère en finances personnelles à la Caisse Desjardins du Saguenay-Saint-Laurent, Alexandra Rousseau. Il devient parfois difficile de s’y retrouver, alors voici 8 conseils pour utiliser le REER à son plein potentiel.

Il n’y a pas de petit montant.

« Chaque petit montant compte, affirme Mme Rousseau. Il est mieux de cotiser 20$ par paie que de ne rien investir du tout. Au bout de l’année, le petit 20 $ par semaine sera devenu 1 000 $, ce qui est intéressant. »

Cotiser de façon périodique.

« Il est plus facile pour la gestion du budget de cotiser hebdomadairement ou mensuellement que de se retrouver en février à essayer de trouver un 1 000 $ à investir », explique la conseillère en finances personnelles.

Il n’est jamais trop tôt pour commencer à cotiser.

« Il est important de se doter le plus tôt possible d’une stratégie d’épargne, soutient Alexandra Rousseau. On croit que la retraite arrivera dans longtemps, mais en commençant à 25 ans à cotiser, par exemple, on pourra compter sur un montant raisonnable pour assurer un niveau de vie confortable et être récompensé pour nos efforts. »

Utiliser notre REER pour acheter une maison.

« Un des avantages du REER est qu’il peut être utilisé comme mise de fonds pour l’achat d’une propriété grâce à la stratégie RAP. C’est donc un bon moyen pour un jeune adulte d’économiser pour son futur achat », dévoile Mme Rousseau.

Réviser sa stratégie de cotisation annuellement.

« Notre stratégie fiscale devrait être révisée au moins une fois par année, déclare la conseillère. Nos besoins et notre capacité financière évoluent et c’est tout à fait normal. On doit donc s’assurer de les mettre à jour afin que nos cotisations respectent nos moyens financiers et notre situation. »

Ne pas utiliser le REER comme un fonds d’urgence.

Alexandra Rousseau est claire : « le REER n’est pas un fonds d’urgence ». « On ne doit pas l’utiliser comme une façon d’économiser pour un voyage puisque quand on le retire, on doit débourser de l’impôt. Il faut le voir comme un investissement à long terme, pour notre retraite. Bien sûr, on peut retirer les fonds en cas de force majeure comme une maladie, par exemple. »

Planifier sa démarche d’épargne-retraite avec les bonnes informations.

« L’idéal pour cotiser à un REER est de consulter un conseiller en finances personnelles. Il ou elle est la bonne personne pour vous informer sur les différents produits qui existent selon vos besoins. Vous pourrez réfléchir ensemble à la meilleure stratégie d’épargne pour vous », informe Mme Rousseau.

Penser à l’économie d’impôts réalisée chaque année.

« Le principal avantage du REER est l’économie d’impôts, confirme la conseillère en finances personnelles. Chaque année, les détenteurs peuvent cotiser jusqu’à 18 % des revenus gagnés durant l’année, et ce, jusqu’au 31 mars. Les montants non cotisés sont utilisables lors des années ultérieures. Il est donc avantageux de s’en doter pour réduire notre facture d’impôts. » Le montant maximum qui peut être cotisé dans une année diffère d’une personne à l’autre, il est donc important de s’en informer auprès d’un professionnel.

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