10 astuces pour favoriser la persévérance scolaire

En tant que parent, il nous arrive de voir diminuer la motivation de notre enfant pour l’école. Comment doit-on s’y prendre pour l’aider à persévérer et à faire face à des périodes plus difficiles? On croit ne pas avoir les ressources pour le faire, mais les parents ont un grand rôle à jouer quant au parcours scolaire de leur enfant. Voici 10 astuces de l’orthopédagogue de la polyvalente des Berges, Valérie Sauvageau.

1 – S’intéresser à ce que l’élève vit.

« Il est important de s’intéresser à ce que notre enfant vit à l’école. On peut lui demander comment s’est passé sa journée et si tout s’est bien déroulé. Il faut être attentif à ses besoins », soutient Mme Sauvageau.

2 – Valoriser les réussites.

« Il faut verbaliser les bons coups et féliciter notre enfant pour tous les efforts qu’il a mis à atteindre ce résultat, conseille l’orthopédagogue. On peut aussi le récompenser avec quelque chose qu’il aime, mais le plus important est de souligner la réussite verbalement. »

3 – Avoir une bonne routine d’études.

« Les enfants doivent pouvoir étudier et faire leurs devoirs dans un lieu calme. Mais, ils doivent également avoir les pensées tranquilles pour mieux se concentrer. S’ils sont préoccupés, ce qui arrive souvent en période d’adolescence, on doit essayer de les faire verbaliser leurs anxiétés », affirme Valérie Sauvageau.

4 – Bien gérer son agenda.

Selon l’orthopédagogue du Centre de services scolaire de l’Estuaire, « les élèves devraient prévoir une période de temps spécifique aux études et devoirs. Pendant cette période, ils doivent prioriser ce qu’il doit être fait et donc, avoir une bonne gestion de leur agenda. Les parents peuvent les accompagner afin qu’ils se préparent pour les bons examens, par exemple ».

5 – Dédramatiser les échecs.

Oui, un échec n’est jamais agréable ni pour l’enfant ni pour le parent. « Mais, il faut plutôt essayer de comprendre ce qui s’est passé pour que l’enfant ne réussisse pas, dévoile Mme Sauvageau. Est-ce parce qu’il n’était pas bien préparé ou qu’il n’avait pas bien assimilé les leçons? À partir du moment où on sait quelle a été la problématique, on peut aider l’élève à ce que cela ne se reproduise plus. »

6 – Apprendre à connaître notre enfant.

« Les parents sont les mieux placés pour connaître leur enfant, assure la spécialiste des troubles d’apprentissage. Il ne faut pas hésiter à le questionner sur ce qui fonctionne pour lui en ce qui concerne les stratégies d’études. Préfère-t-il mémoriser les leçons, seulement les lire, les écrire, etc.? Ensuite, on peut s’adapter à ses besoins. »

7 – Questionner les enseignants.

En plus de s’informer auprès de nos enfants, Mme Sauvageau recommande de questionner les enseignants de notre enfant. « Ce sont les intervenants de première ligne avec votre enfant. Ce sont eux qui détectent les troubles d’apprentissage la plupart du temps. Avec la plateforme Mosaïque, par exemple, les parents ont accès à tous les résultats de leur enfant ainsi qu’aux avis d’examens à venir. Ils peuvent ainsi les aider à se préparer et communiquer avec les professeurs. »

8 – Avoir des pensées positives.

« La positivité est très importante quand vient le temps d’apprendre. Plus on est positif, plus les connexions de notre cerveau se font aisément, ce qui facilite l’apprentissage. Il est donc crucial de ne pas juger notre enfant s’il fait des erreurs. On doit lui donner confiance en lui », de mentionner Mme Sauvageau.

9 – Se rattacher à un but.

« Les élèves en difficulté peuvent voir négativement les tâches scolaires. Il faut donc les rattacher à un but, leur visualiser pourquoi il est important d’apprendre la lecture, l’écriture ou les mathématiques. Pour ce faire, on peut se ramener au concret comme faire un budget, avoir accès à son programme d’études ou bien effectuer son épicerie. »

10 – Consulter Alloprof.

Finalement, Valérie Sauvageau conseille aux parents d’utiliser les ressources offertes à eux comme le site Alloprof. « On y retrouve une foule d’informations précieuses tant pour les élèves du primaire que du secondaire. Il ne faut pas hésiter à s’y référer en cas de besoin. »