Fermont à travers les yeux de Myriam

Par Johannie Gaudreault 9:00 AM - 23 février 2021
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Quand Myriam Desjardins-Malenfant part en randonnée, ses deux garçons la suivent dans ses aventures. On peut d’ailleurs les voir durant le docu-réalité dont elle est la vedette. Photo : Courtoisie

Myriam Desjardins-Malenfant, originaire de Forestville, a fait découvrir sa ville d’adoption Fermont à travers ses yeux devant la caméra du docu-réalité réalisé par les Productions Bokeh-35 de Baie-Comeau et diffusé sur la chaîne maCommunauté de Telus.

En novembre dernier, l’équipe de tournage l’a suivie dans son quotidien pendant une demi-journée.

« Ils m’ont approchée grâce au bouche-à-oreille, raconte Myriam. En arrivant à Fermont, ils ont questionné des gens et touristes et mon nom est ressorti. J’ai bien apprécié l’expérience. »

C’est au début février que le portrait de la maman de deux garçons a été diffusé. En plus d’y admirer les magnifiques paysages du Fermont de novembre, on aperçoit les dessous de cette ville minière aux innombrables mythes.

« Ce n’est pas seulement une ville de travailleurs, mais on y retrouve des familles aussi », de commenter celle qui habite Fermont à temps plein depuis 2015.

Myriam laisse les caméras entrer dans sa vie, exposant son travail comme agente de développement à la MRC de Caniapiscau, sa petite famille et sa passion pour la photographie animalière.

« Fermont m’a donné le goût de la photographie, avoue-t-elle. Quand je partais en randonnée, je trouvais ça tellement beau que je voulais rapporter des souvenirs. »

De fil en aiguille, elle s’est procuré un appareil plus performant et elle a développé des techniques afin de croquer le portrait d’animaux sauvages.

« Au printemps, j’aime me rendre seule dans la nature très tôt le matin puisque c’est à ce moment que je peux prendre les plus belles photos. Les petits sont nés et les animaux s’activent », explique la Fermontoise qui demande souvent conseil au photographe Yves Demers, bien connu en Haute-Côte-Nord.

Cette passion demeure toutefois personnelle pour l’instant. « Je diffuse mes photographies sur ma page Facebook, mais je ne veux pas en faire une profession. C’est vraiment pour mon plaisir personnel », soutient celle qui rêve du jour où elle pourra photographier un loup ou un caribou.

Deux grands projets l’animent pour les prochaines années, soit la construction d’une maison sur le terrain acquis près du lac Daigle et la reconstruction du chalet familial qui a été la proie des flammes à Labrieville en 2018.

« Si je reviens à Forestville un jour, ce sera certainement à Labrieville, dans un endroit plus isolé, plus près de la nature », dévoile Myriam Desjardins-Malenfant.

Les docus-réalités tournés par Bokeh-35 sont disponibles sur la chaîne YouTube maCommunauté. D’autres tournages sont en cours à Fermont depuis janvier.

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