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Quatre bonnes raisons de s’arrêter à Port-Cartier

Par Karine Dufour-Cauchon 9:38 AM - 30 juin 2021
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Aller sur la Côte-Nord et ne pas faire escale à Port-Cartier, c’est comme manger un sandwich sans garniture. Le pain, c’est bien bon, mais on rate l’expérience d’un repas bien nourrissant.

C’est ainsi que Line Bordage décrit Port-Cartier. Line, citoyenne de l’endroit, est aussi agente de développement pour Tourisme Port-Cartier. Elle et la municipalité de Port-Cartier vous donnent cinq bonnes raisons d’inscrire ce petit coin de paradis à votre itinéraire, pour vivre le vrai roadtrip.

1) Plein pied sur le 50e parallèle
Saviez-vous que la Ville de Port-Cartier se trouve en plein sur le 50e parallèle de notre planète? Au fil de vos randonnées, vous traverserez une forêt boréale dense qui n’attend que vous. Peut-être vous pencherez-vous pour y ramasser quelques feuilles de thé du Labrador? Attention : pour cueillir la bonne feuille, assurez-vous qu’elle soit épaisse, un peu trapue et parfois avec un duvet orangé en dessous. Faites sécher et profiter de votre dégustation. Une tasse par jour suffit à combattre l’insomnie et à calmer les maux de tête, parait-il!

Thé du Labrador.

2) Arrêter le temps sur la plage Rochelois
Port-Cartier possède l’une des plus belles plages de la Côte-Nord. Sa marée basse réchauffe les eaux du Saint-Laurent et permet de s’aventurer à des kilomètres du rivage. Les petits apprécient ce terrain de jeu immense, tandis que les grands font le plein de repos avec l’ambiance paisible qui se dégage du lieu. L’expérience est à son sommet lors des fins de journée chaudes où l’on peut voir le soleil s’endormir derrière les montagnes du Bouclier canadien. Le panorama vaut la peine.

Plage Rochelois.

3) Marcher les îles
Saviez-vous qu’une imposante rivière traverse la municipalité? L’archipel façonné par la nature a créé un endroit de rêve pour les marcheurs de plaisance. À pied, on peut facilement passer de l’île Patterson à l’île Keeting en passant par l’île McCormick. Le tout est découpé par l’imposante rivière aux Rochers, un  paradis pour les pêcheurs de saumon. L’incontournable parc de la Taïga vous permettra de vous aventurer en forêt tout en suivant la dénivelée de la rivière. Ces multiples haltes deviendront le théâtre de pique-niques réussis.

Parc de la Taïga.

Camper au côté du lac le plus profond du Québec
La réserve faunique Port-Cartier-Sept-Îles est gigantesque. Ses 123 kilomètres carrés, ses 2 000 lacs et ses 15 rivières font le rêve des amateurs de chasse et de pêche. Le lac Walker, le plus profond lac du Québec (avec une profondeur de 280 mètres) est souvent le plateau de télévision des grandes émissions de pêche. Ses 33 kilomètres de long exposent une vallée glaciaire grandiose, vous laissant bouche bée sur votre petit kayak ou paddleboard. Un camping y est aménagé par la Sépaq. Deux nouveaux prêts-à-camper bonifient l’offre du site. Certains racontent que ce seraient les « prêts-à-camper » les mieux situés du Québec. Pour les randonneurs, une foule de sentiers sont proposés pour explorer la forêt boréale et ses paysages à couper le souffle.

Lac Walker.

Secrets d’Histoire avec Guylaine Rioux

Ce petit bout de Québec que l’on appelait autrefois Shelter Bay n’a aucun secret pour Guylaine Rioux. Même si l’Histoire avec un grand H n’est pas votre tasse de thé, cette encyclopédie vivante vous tiendra en haleine au fil de son récit sur Port-Cartier, d’hier à aujourd’hui. À mettre à votre itinéraire : le Centre d’interprétation de l’Histoire de Port-Cartier.

Guylaine Rioux, avide de bonnes histoires d’époque, tient son talent de conteuse de sa grand-mère.

Même si la vie n’était pas toujours rose, les pionniers de Port-Cartier ont eu leur moment de gloire depuis la fondation de leur ville en 1915. Fière petite-fille d’un pionnier elle-même, Guylaine Rioux rapporte chaque anecdote telle une conteuse d’antan. Un talent qu’elle tient de sa grand-mère, elle-même avide de bonnes histoires d’époque.

« Je suis native d’ici. Je viens d’une famille pionnière. J’ai toujours été passionnée par l’histoire. Ma grand-mère était une conteuse extraordinaire. Quand elle racontait une anecdote, une histoire, c’est comme si on y était. C’est de là que ça me vient. Dans le temps, les vieux de la place se côtoyaient tous et avaient toujours quelque chose à raconter. Je trouvais cela fascinant ce qu’il se faisait dans leur temps, comment ça se passait. Je crois que c’est de là que vient mon amour de l’histoire », raconte celle qui s’implique depuis 20 ans au sein de la Société historique.

La gigantesque collection de photographies d’époque accompagne à merveille le récit de Port-Cartier. Le musée est ouvert de juin à septembre tous les jours et l’entrée y est gratuite.

Le Centre d’interprétation de l’Histoire de Port-Cartier, ouvert de juin à septembre tous les jours.

L’anecdote qui fait frissonner – La dernière pendaison du Québec : un sombre crime à l’Îles de Mai. Le centre d’interprétation regorge d’histoires rocambolesques peu connues du public. En voici l’une d’entre elles.

« C’est l’histoire de Jean-Baptiste Ouellet, parti faire de la trappe de fourrure en 1867. Il cherche quelqu’un pour le ramener chez lui, dans Charlevoix. Malheureusement pour lui, il va rencontrer « Poitras ».

Le prénommé Eugène va sentir que le bonhomme a de l’argent et flaire l’affaire de loin. Il va manigancer un meurtre pour pouvoir s’emparer de ses richesses. Il prendra le corps, va l’emporter à l’île de Mai pour l’enterrer. Le printemps suivant, deux frères en promenade, piégés par la tempête, se réfugient dans l’anse des îles. En cherchant du bois pour alimenter le feu, l’un d’entre eux découvre sur une butte bien ramollie un morceau de tissu qui attire son attention. Il décide de creuser. Il y découvre le corps du pauvre homme.

Cette macabre découverte a mené à la dernière pendaison du Québec au palais de justice de La Malbaie le 20 septembre 1869».

L’arrêt gourmand : Chez VérOH!

Les becs sucrés, c’est pour vous : la cantine-crèmerie Chez VérOH! est l’arrêt par excellence pour se rafraîchir avec une bonne crème molle, enrobée et décorée à son goût. Chez VérOH! offre d’ailleurs près d’une trentaine de saveurs pour ceux qui dérogent des classiques. Ne partez pas trop loin les palettes salées puisque Chez VérOH! est également une cantine sur les heures de repas. Poutines, hot-dogs, guédilles au homard, quoi de mieux lors d’une belle journée d’été devant le fleuve Saint-Laurent?

Rendez-vous Chez VérOH! pour déguster un dessert glacé !

Envie de bouger ? Un fatbike vous attend

Le fatbike, vous connaissez? Ces vélos aux roues surdimensionnées s’adaptent à tous les types de terrains, en été comme en hiver. Pas besoin d’être un pro ou un athlète pour s’aventurer sur les sentiers et les plages de Port-Cartier, le tout est très accessible pour ceux qui voudraient sortir de leur zone de confort.

C’est la jeune entreprise 50e parallèle qui se charge de vous livrer vos montures métalliques là où bon vous semble, de Port-Cartier à Sept-Îles. Nouveauté pour l’été 2021 : des planches à pagaie (ou paddle board) seront aussi disponibles à la location au parc de l’Île McCormick de Port-Cartier lors des  événements ou sur demande des visiteurs.

Après votre excursion, peut-être arrêterez-vous prendre l’apéro au Café-Théâtre le Graffiti? Sa terrasse est une halte avec vue sur le fleuve, panorama de rêve pour y déguster une bière nord-côtière. L’espace cabaret offre une scène professionnelle de rêve pour les artistes de passage.

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