« Tout projet rencontre des imprévus » – Micheline Anctil

Par Johannie Gaudreault 10:02 AM - 10 août 2021
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Le projet de réfection de la 1re Avenue a suscité beaucoup d’imprévus à la Ville de Forestville. Ces derniers auraient dû faire l’objet d’un deuxième projet, selon la Commission à l’intégrité municipale.

Contactée à la suite de la réception de la lettre du Commissaire à l’intégrité municipale et aux enquêtes du 5 novembre 2019, la mairesse de Forestville a tenu à clarifier les faits reprochés. « Tout projet rencontre des imprévus », a-t-elle mentionné d’entrée de jeu.

« Il est exact qu’en 2018, un plaignant s’est adressé à la Commission en alléguant divers sujets qui le préoccupaient. Notre administration a alors fourni à la Commission tous les documents demandés et a répondu à toutes les questions soulevées par le plaignant, en toute transparence », de confirmer l’élue municipale qui en est à la fin de son deuxième mandat.

La Commission a conclu qu’au terme de sa vérification, le Commissaire n’entreprendra pas d’enquête sur les faits énoncés, rappelle Mme Anctil.

« Donc aucun blâme, mais toutefois des prudences à se rappeler. »

En ce qui concerne le projet de réfection de la 1re Avenue en 2017-2018, la mairesse soutient que quiconque ayant déjà fait un projet de rénovation, de construction ou de développement sait très bien qu’il y aura des imprévus.

« Surtout en excavation, ajoute-t-elle. À chaque fois qu’on creuse le sol, on fait des découvertes de conduites existantes non inscrites au plan de la Ville parce qu’à l’époque, ils n’inscrivaient pas leurs travaux au plan. On découvre des raccordements anciens et bien d’autres. »

Selon elle, ce fut le cas dans l’avancement du projet de la 1re Avenue où les entrepreneurs ont découvert des conduites d’égout.

« Nous avons géré cet imprévu avec l’entrepreneur en place. La Commission voit cet imprévu comme un 2e projet où il aurait fallu faire cesser les travaux pour faire un devis, aller en appel d’offres et donner un autre contrat avec comme conséquence des mois de délai et des compensations au 1er contracteur. Nous sommes convaincus d’avoir fait face aux imprévus avec logique », explique Micheline Anctil.

Quant aux dépenses effectuées, Mme Anctil précise que la Loi a été modifiée l’année dernière afin de permettre l’octroi de contrats par la direction générale qui sont déposés au conseil municipal lors de l’assemblée mensuelle qui suit. « Donc, la Loi a reconnu qu’il fallait adapter les règles », dit-elle.

Finalement, lors de la période d’absence de directeur général, le conseil municipal avait nommé des personnes en intérim à l’interne pour les responsabilités de trésorière et de greffière (avec compensation financière) en plus de retenir les services de Laurent Imbeault, expert en gestion du personnel, remémore l’élue.

« La Commission nous rappelle qu’un de ces titulaires aurait dû se voir ajouter le titre de directeur général par intérim. Actuellement, Gina Foster a ce titre conformément à la règle de la Commission », soutient-elle.

« Le conseil municipal a toujours été respectueux des règles existantes et s’est donné des réglementations dans plusieurs dossiers. De plus, nous rendons des comptes aux citoyens lors des séances publiques mensuelles sur tous les dossiers et sujets. Nos bureaux sont aussi accessibles pour quiconque voulant nous parler d’une préoccupation ou avoir de l’information. Nous sommes disponibles à tous les jours », de conclure Micheline Anctil.

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