L’univers de Roxane pour sensibiliser les ados sur les relations égalitaires

Par Johannie Gaudreault 4:28 PM - 19 août 2021
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L’univers de Roxane est un atelier de prévention pour les jeunes de 14 à 18 ans. Photo : Capture d’écran

Roxane est une fille de 16 ans comme les autres. Une adolescente débordante d’énergie et amoureuse de son beau Alex. Elle est aussi l’héroïne d’un atelier de prévention traitant de la problématique de la violence dans les relations amoureuses chez les ados, acquis récemment par les maisons d’hébergement de la Côte-Nord.

Cette structure autoportante nommée l’univers de Roxane est un outil essentiel pour sensibiliser les jeunes de 14 à 18 ans sur les relations égalitaires.

« Depuis plusieurs années, nos maisons d’hébergement font différentes actions pour tenter de sensibiliser les jeunes aux relations égalitaires dans les polyvalentes en association avec les tables de concertation-jeunesse. Aujourd’hui, nous continuons le travail en faisant l’acquisition de la structure l’univers de Roxane, initialement conçue par nos collègues de l’Abitibi-Témiscamingue », affirme le directrice de la Maison des femmes de Baie-Comeau, Hélène Miller, par voie de communiqué.

Ce projet, réalisé grâce à la contribution financière du Fonds de soutien au développement de communautés en santé (FSDCS), ne laisse personne indifférent aux dires de Mme Miller, même s’il s’adresse plus spécifiquement aux adolescents de 14 à 18 ans.

Les personnes intéressées à découvrir cet outil sont invitées à se présenter au Pavillon Mance de Baie-Comeau le 25 août à compter de 10 h 30. Les présences doivent être confirmées à Hélène Miller de la Maison des femmes de Baie-Comeau puisqu’un nombre limité de 25 personnes est permis en raison des mesures sanitaires.

« Il sera l’occasion de permettre aux jeunes d’identifier les comportements violents dans les relations amoureuses, susciter la réflexion face à cette problématique sociale, promouvoir les relations égalitaires entre les hommes et les femmes et informer les jeunes sur les ressources existantes », soutient Mme Miller.

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