Un deuxième livre sur l’histoire des Bergeronnes est lancé

Par Johannie Gaudreault 11:00 AM - 28 septembre 2021
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Pierre-Julien Guay, originaire des Bergeronnes, est l’auteur du deuxième livre sur l’histoire des Bergeronnes Si Les Bergeronnes m’étaient contées, tome 2. Photo : Courtoisie

Originaire des Bergeronnes, Pierre-Julien Guay s’est attardé à l’histoire de son village natal de 1930 à 2020 dans le livre Si Les Bergeronnes m’étaient contées, tome 2, lancé le 25 septembre au Centre Archéo-Topo dans le cadre des Journées de la culture.

En formule 5 à 7, les citoyens étaient invités à une fête villageoise organisée pour présenter le nouveau recueil historique. Diaporama photo, jeu-questionnaire sur Les Bergeronnes et exemplaire de vieux films de la municipalité des années 1940 étaient en toile de fond.

C’est en mars 2019 que M. Guay a été approché par le comité du livre pour écrire le deuxième tome.

« Pierre Rambaud, Louise Gauthier et Geneviève Ross m’ont glissé la suggestion. Ils avaient vu la brochure utilisée par la Corporation touristique que j’avais rédigée ainsi que la page Wikipédia sur Les Bergeronnes », raconte-t-il.

Fervent d’écriture, Pierre-Julien Guay ne faisait pas du texte narratif son genre de prédilection. Il était plutôt familiarisé avec la rédaction d’article sur l’utilisation des technologies en éducation, en raison de son travail de coordonnateur de la Vitrine Technologie Éducation, affiliée au Collège de Bois-de-Boulogne à Montréal.

Ses premiers mois accordés au projet de roman historique ont été consacrés à la recherche et le classement de données.

« J’ai recueilli tous les articles de journaux (journal local des Bergeronnes, Progrès-sur-le-Saguenay, Plein Jour et Haute-Côte-Nord) concernant le village et je les ai classés dans une base de données par thème », explique le rédacteur qui vient fréquemment se ressourcer à son chalet des Bergeronnes.

Cette base de données lui a permis d’avoir tous les éléments en main pour établir la chronologie des événements et commencer l’écriture. Au fil du temps, des faits étonnants lui étant inconnus l’ont davantage marqué comme les démarches progressistes du curé Joseph Thibault nommé en 1928.

« C’était surprenant de voir, qu’à une époque où le clergé prenait énormément de place, le curé Thibault se permettait d’aller à l’encontre des principes de l’évêque pour accomplir sa mission de développer le village. Il a fait venir le premier aviateur sur la Côte-Nord, Robert Pagé, pour le transport des malades en 1937, avant même qu’il y ait un aéroport à Montréal », dévoile M. Guay.

De plus, le Bergeronnais s’est surpris de constater l’ampleur qu’a eue la guerre des baleines.

« Les premières initiatives d’excursion aux baleines se sont passées aux Bergeronnes. Après est survenue ce qu’on appelait la guerre des baleines. Il y avait une forte compétition avec Tadoussac et il y a même eu des dénonciations à la GRC comme quoi les bateaux étaient non conformes aux Bergeronnes », s’étonne Pierre-Julien Guay.

Les 184 pages du deuxième tome ont été conclues à la fin décembre 2020. Par la suite, se sont enchaînés la révision, la correction, la recherche photographique par Pierre Rambaud, l’arrangement du montage et finalement, l’impression de 350 copies.

Le comité du livre s’étant dissout non officiellement, l’agente de développement des Bergeronnes, Sara Brisson l’a repris en main avec messieurs Rambaud et Guay. Ensemble, ils ont organisé le lancement du livre qui a eu lieu samedi dernier. « J’avais hâte que ce soit partagé à tous », soutient l’auteur.

Notons que la Municipalité a participé financièrement aux deux volumes de Si Les Bergeronnes m’étaient contées en plus de faire la gestion du financement obtenu.

Le nouveau livre est en vente à plusieurs endroits de la localité au coût de 24,95 $, dont au bureau municipal où il est possible de le commander pour les gens de l’extérieur moyennant un coût supplémentaire de 5 $.

En plus de ses 184 pages, l’ouvrage contient trois annexes : un album photo, un texte rédigé par Robert Bouchard sur son enfance aux Bergeronnes ainsi qu’une composition de Rodolphe Gagnon sur la visite de la maison de son enfance.

« Ces ajouts apportent du contenu plus intime au livre », souligne M. Guay.

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