20 avril 2024
C’était un retour au travail fort attendu pour des milliers de parents ce lundi matin, alors que les employées des centres de la petite enfance (CPE) ont entériné l’entente de principe survenu entre la CSN et le gouvernement, mettant ainsi fin à une grève qui aura duré deux semaines.
L’entente de principe, qui a été conclue le 8 décembre, a été entérinée par les membres du syndicat à hauteur de 74 %. Les gains réalisés par les syndiquées se situent notamment au chapitre monétaire, alors que les éducatrices spécialisées et celles qualifiées ont décroché une augmentation salariale de 18 %. Pour les autres corps d’emploi, les augmentations varient entre 8 et 12,5 %.
Selon la présidente du syndicat des travailleuses et travailleurs des CPE de la Manicouagan, Julie Pellerin, « une négociation implique toujours des compromis et celle-ci ne fait pas exception à la règle, mais nous pouvons être fières de la façon dont nous avons mené cette négociation historique ».
Cette nouvelle convention collective, d’une durée de trois ans mais rétroactive en avril 2020, prévoit aussi trois heures dédiées à la préparation du dossier de l’enfant et huit heures pour les responsables de l’alimentation pour la gestion de la cuisine, ajoute la CSN dans un communiqué.
On retrouve aussi la récupération de deux jours fériés supplémentaires, sans oublier la création d’un comité dont le mandat sera « d’identifier les principales difficultés vécues par le personnel éducateur en matière d’intégration des enfants à besoins particuliers ».
Le président du conseil central Côte-Nord de la CSN, Guillaume Tremblay, dit espérer que les progrès réalisés à la table de négociation « vont permettre d’assurer la pérennité du réseau et de convaincre les travailleuses d’y rester. Maintenant que la négociation nationale est terminée, notre attention se porte maintenant vers la table de négociation régionale où il reste encore plusieurs enjeux à régler ».
