Chronique : Deux ans déjà!

Par Johannie Gaudreault 12:00 PM - 5 janvier 2022
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Photo : iStock

J’ai souvent entendu la phrase cliché : quand tu fais ce que tu aimes, tu n’as pas l’impression de travailler.

Sans la décrier complètement, je l’avais tassée dans un coin de ma tête en me disant que c’était sûrement exagéré, que c’était impossible de recevoir une paye pour avoir du plaisir.

En cette première semaine de l’année 2022, je peux vous dire que c’est possible. Ça fait même deux ans que je le fais quotidiennement.

À l’approche de la nouvelle année viennent souvent des résolutions ou des regrets de ce qu’on a pu accomplir.

Pour ma part, il est plutôt temps de remercier le ciel d’avoir renoué avec mes premières amours en janvier 2020.

Le journalisme n’étant jamais bien loin, même durant mes six années à œuvrer dans le monde municipal, non sans difficulté.

Pourtant, il était bien enfoui, dans mes souvenirs, dans mon ancienne vie de jeune femme à l’avenir prometteur.

La maternité m’en a éloigné quelques années, mais une passion ne peut s’éteindre sans perdre le souffle.

C’est ce que j’ai dû perdre pour me rendre compte que j’avais le syndrome de l’imposteur, que je n’étais tout simplement pas à la bonne place.

Après six années à refouler mon envie de rester couchée chaque matin, de ne pas m’épanouir dans ma profession, de n’être que l’ombre de moi-même, j’ai enfin pris le temps de m’écouter.

C’est le bout du rouleau qui m’a fait réaliser que je ne pouvais pas cacher mes ambitions de journaliste plus longtemps.
J’ai consulté, j’ai investi en moi-même et je me suis fait confiance.

L’écriture, la curiosité, l’envie de parler des gens de chez nous font partie de ce que je suis, je ne peux faire autrement.
Je n’ai pas choisi ce domaine d’études par hasard.

Un coup de téléphone plus tard, je venais de franchir l’étape la plus importante pour changer ma vie.

Les semaines, les mois et les deux années qui ont suivi ont passé en coup de vent.

Non seulement je ne veux plus rester blottie dans mes couvertures le matin, mais j’ai hâte de me lever pour aller travailler.

Je n’ai plus la nausée en pensant aux dossiers (trop nombreux) qui m’attendent sur mon bureau.

Je suis fière du chemin parcouru qui n’a pas été sans embûches.

Quand je vous rencontre, chers lecteurs, à l’épicerie, au dépanneur ou lors des événements, vous me confirmez que j’ai pris la bonne route, que j’ai tourné au bon embranchement et que je ne me suis pas perdue.

Ma boussole a bel et bien trouvé le Nord, mon Nord, ma vocation.

Il m’arrive encore d’avoir la broue dans le toupet, de ne pas avoir assez de 24 heures dans une journée, de courir après le temps, mais c’est toujours dans le plaisir et la passion.

Et du plaisir et de la passion, on en a jamais assez!

Cette chronique de début d’année en est une de reconnaissance et d’espérance.

Merci à mes collègues de m’avoir accueillie les bras ouverts et à Shirley de m’avoir fait une immense place à ses côtés.

Quel bonheur de vous retrouver chaque matin de la semaine, café à la main (eau pétillante pour moi), le sourire fendu jusqu’aux oreilles, les idées plein la tête, prêtes à relever tous les défis qui nous attendent.

Mention également aux grands patrons, qui m’ont fait confiance et qui m’ont permis de retrouver la passion du travail, dans ma ville natale, dans ma région qui m’a tant manquée lors de mes études.

Sans vous, je ne serais pas aussi accomplie aujourd’hui. Vous faites partie de mon succès.

Pour la prochaine année, je souhaite à tous de trouver sa place, d’être sur son X, de prendre plaisir à travailler et de ne pas attendre d’avoir atteint le fond du baril avant de s’écouter parce que tout le monde a droit au bonheur.

Bonne et heureuse année 2022!

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