Le pic des hospitalisations «n’a pas encore été atteint » au Québec

Par Lisianne Tremblay 1:40 PM - 18 janvier 2022
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Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux en point de presse.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a indiqué que le réseau de la santé est au bout du rouleau et que «le pic des hospitalisations n’est pas encore atteint ».

L’objectif demeure de limiter les hospitalisations. «On est encore sous haute tension dans nos hôpitaux. On est au bout du rouleau. Il y a tout de même des travailleurs qui reviennent, dont certains étaient à la retraite. C’est une bonne nouvelle. Nous avons aussi des employés qui font plus d’heures. Il manque encore 12 000 travailleurs de la santé », a soutenu le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé.

Il a rappelé que la meilleure arme pour passer au travers est la vaccination même s’il y a des progrès avec les antiviraux. «On comprend que les gens sont tannés. Je connais des restaurateurs et je sais que c’est difficile. Il ne faut pas lâcher surtout que nous traversons la pire tempête qu’on a connu », a ajouté M. Dubé.

Le directeur national de la Santé publique par intérim, Dr Luc Boileau, a soutenu lors de ce point de presse « en toute vraisemblance nous aurions dépasser le pic des cas de COVID-19 ».

«On commence à voir un ralentissement de la croissance des hospitalisations. L’enjeu dans nos hôpitaux demeure très important. On suivra de près le retour en classe. On demande encore une fois de réduire vos contacts, de maintenir la distanciation et d’être très prudents. Aller chercher votre troisième dose du vaccin. », ajoute Dr Boileau.

En ce qui a trait à la pilule anti-COVID, approuvée hier par Santé Canada, le Québec recevra 6 300 traitements en janvier. On en recevra 6200 en février et ce nombre augmentera à 19 000 en mars.

« C’est une bonne nouvelle pour les anti-viraux qui nous permettront d’éviter des hospitalisations. On suivra les recommandations de l’INESSS pour évaluer les clientèles prioritaires », a expliqué la Dre Lucie Opatrny, sous-ministre adjointe à la Direction générale des affaires universitaires, médicales, infirmières et pharmaceutiques.

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