Un nouveau film en production pour la cinéaste nord-côtière Lucie Lambert

Par Johannie Gaudreault 2:00 PM - 2 mars 2022
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Lucie Lambert, Claire Rommelaere et Sylvie Mercier collaborent pour le film Voir la vieillesse. Photo : Courtoisie

La cinéaste résidant aux Bergeronnes, Lucie Lambert, a mis la main sur une aide financière de 17 000 $ pour le tournage et le premier montage d’un film intitulé (de façon provisoire) Voir la vieillesse portant sur la création d’ateliers artistiques pour des personnes âgées.

Ce projet ne provient pas d’une idée de Mme Lambert. Celle-ci a été approchée par deux artistes de la Haute-Côte-Nord.

« La danseuse professionnelle Sylvie Mercier de Tadoussac et la comédienne Claire Rommelaere de Sacré-Cœur m’ont demandé si je souhaitais prendre part à leur projet et j’ai accepté de me joindre à elles », dévoile celle jouera le rôle de réalisatrice du documentaire.

Ayant ce projet en tête depuis « un bout de temps », Sylvie Mercier et Claire Rommelaere voulaient « qu’il en reste quelque chose », selon Lucie Lambert. La cinématographie viendra donc s’insérer dans les ateliers artistiques qui sont présentement en développement.

« Nous en sommes à préparer les différents ateliers qui seront offerts aux aînés. On se pose beaucoup de questions durant nos rencontres comme, par exemple, à quel âge sommes-nous considérées comme une personne âgée », fait savoir la cinéaste d’expérience, précisant que tout le processus de création fera aussi partie du documentaire.

Selon l’échéancier prévu, les ateliers seront dispensés à l’automne, le temps de bien les mettre en place et de sélectionner les aînés participants à l’aventure.

« Nous voulons nous adjoindre de gens qui connaissent bien le milieu afin de cibler des personnes qui pourraient être intéressées par notre projet. C’est quand même un processus engageant », estime Mme Lambert.

Les femmes à la tête de ce projet filmographique espèrent amener une autre façon de voir la danse. « On a envie d’explorer, ajoute la réalisatrice. Le corps des personnes aînées est plus fragile, mais il y a des moyens de pratiquer la danse selon leur capacité. »

La durée du documentaire reste encore à définir puisqu’il y a une multitude de possibilités qui pourront s’ajouter au fil du projet. Toutefois, Lucie Lambert prévoit réaliser au minimum un moyen-métrage, soit environ une heure de film.

Celui-ci sera présenté seulement l’an prochain. « C’est possible qu’on le présente après le premier montage, comme un work-in-progress, mais rien n’est confirmé pour l’instant », conclut-elle.

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