Des racines à la cime célèbre les 10 ans de l’Orchestre symphonique de la Côte-Nord

Par Colombe Jourdain 11:24 AM - 14 mars 2022
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Des musiciens de l’OSCN posent avec leur chef, Benoit Gauthier. De gauche à droite, Samuel Blanchette-Gagnon, Thomas Roy-Rochette, Benoit Gauthier, Jonathan Huard et Simon Desbiens.

Bravant la tempête, les amateurs de musique classique s’étaient donné rendez-vous samedi pour célébrer le 10e anniversaire de l’Orchestre symphonique de la Côte-Nord (OSCN).

Devant un parterre déjà conquis, le chef Benoit Gauthier a pris la parole avant le concert, visiblement ému, pour présenter le programme du concert intitulé Des racines à la cime. La première pièce du concert était De résonances et d’échos, pièce de la compositrice jazz Marianne Trudel, qui a été réarrangée pour être jouée par un orchestre réduit. Marie-Josée Simard était soliste sur cette pièce et a également joué sur le troisième mouvement de Nordicité.

Par la suite, c’est Martin Caron qui est venu présenter sa pièce Nordicité qu’il a spécialement composée pour l’occasion. Cette première composition de l’ancien enseignant de musique comportait trois mouvements à l’image de la Côte-Nord : eau, terre et air.

« C’est l’aboutissement de plus d’un an de travail. C’est comme un accouchement, ce soir, c’est la naissance de cette pièce », explique M. Caron, après le concert, content du bel accueil reçu par les spectateurs.

Cette pièce aura l’occasion de revivre à l’automne, cette fois avec un orchestre complet puisque la formation de samedi était réduite afin de respecter les mesures de distanciation. Pour clore le concert, l’orchestre s’est finalement attaqué au Sacre du printemps, d’Igor Stravinski.

Un des percussionnistes, Jonathan Huard, originaire de Rimouski, joue depuis neuf ans avec l’OSCN et pour lui, « c’est toujours un plaisir et un honneur de jouer ici. Les gens sont accueillants et chaleureux et Benoit est extraordinaire ».

À la sortie de la salle, Benoit Gauthier flottait littéralement parmi les dernières personnes présentes, additionnant les éloges et les compliments. « Je suis soulagé. Le concert anniversaire est fait, on regarde maintenant vers l’avenir. On a fait un répertoire audacieux. J’étais confiant, mais fébrile », indique le chef.

Tout spectacle doit composer avec des imprévus, surtout en temps de pandémie. Effectivement, Benoit Gauthier a dû remplacer un violoniste à la dernière minute parce qu’il a reçu un test de dépistage positif à la COVID-19. « Disons que j’ai passé une nuit blanche pour trouver une solution et un violoniste de remplacement, mais ce sont des choses qui arrivent et les musiciens sont habitués à remplacer au pied levé ».

La Fabrique culturelle et NousTV étaient également sur place pour effectuer la captation vidéo du spectacle que les gens auront l’occasion de voir ou revoir prochainement à la télé.

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