Ukraine : Marilène Gill parle de l’importance de chaque geste de soutien

Par Charlotte Paquet 10:34 AM - 18 mars 2022
Temps de lecture :

Une image vaut mille mots, dit-on, et celle qui accompagne une publication Facebook de la députée Marilène Gill va dans le même sens. Photo courtoisie

Les moyens mis de l’avant par le Canada en réaction à l’invasion de l’Ukraine font mal à la Russie et l’interdit de séjour dans ce pays de la majorité des membres du parlement canadien le prouve, croit Marilène Gill, députée bloquiste de Manicouagan.

Elle-même bannie de Russie depuis le discours virtuel du président Volodymyr Zelensky aux membres de la Chambre des communes à Ottawa, le 15 mars, Mme Gill insiste sur le fait que cette riposte diplomatique prouve que chaque geste de soutien au peuple ukrainien compte. « Le bannissement, c’est anecdotique, mais ça montre que ça fonctionne avec la Russie. »

L’élue prend d’ailleurs avec un certain grain de sel le fait que la Russie lui ferme ses portes. Elle considère que « c’est un prix insignifiant à payer pour être du bon côté de l’Histoire » et que ça constitue « une réponse désespérée de Vladimir Poutine ».

Parlant de gestes à poser, les élus fédéraux poursuivent toujours les discussions au sujet d’autres interventions qui pourraient être faites. « Nous (le Bloc québécois), on demande, entre autres, un pont aérien pour être capable d’aller chercher des Ukrainiens en Moldavie, en Pologne, dans les pays limitrophes », indique Mme Gill.

Elle parle aussi des moyens à mettre en place pour éviter les tracasseries administratives aux citoyens qui fuient la guerre pour s’installer au Canada. Il y a aussi les armes à fournir pour permettre de se défendre contre l’envahisseur russe.

L’accueil de réfugiés

Même si la Côte-Nord a levé la main pour accueillir des réfugiés ukrainiens, tout comme bien d’autres régions du Québec, les modalités entourant leur arrivée et leur installation restent à établir. « C’est encore flou comment ça va se passer », souligne Marilène Gill.

Par contre, ce qui est très clair, c’est que les réfugiés qui débarqueront chez nous, majoritairement des femmes, des enfants et des personnes âgées, ne doivent pas être vus comme une solution à la pénurie de main-d’œuvre à court terme. Selon la députée, après avoir vu et vécu l’horreur, ces gens auront besoin d’un temps pour se reconstruire.

Partager cet article