20 avril 2024
Une cinquantaine de citoyens de Tadoussac étaient présents lors de la dernière séance du conseil municipal le 12 avril afin de s’exprimer sur le dossier de pénurie de logements auquel le Journal avait consacré deux pages dans l’édition du 6 avril.
Selon le maire de Tadoussac, Richard Therrien, c’était l’occasion d’écouter l’opinion des citoyens et de prendre en note les idées qui sont ressorties de cette séance. « Les gens ont plutôt émis des commentaires que posé des questions, mais l’objectif était de les écouter et d’entendre les suggestions », déclare-t-il au lendemain de l’assemblée.
Cette problématique ne date pas d’hier à Tadoussac, mais elle touche également toutes les municipalités de la Haute-Côte-Nord. Toutefois, la petite municipalité touristique, qui se veut la porte d’entrée de la région, est limitée en termes de terrains disponibles.
« C’est difficile pour nous de s’avancer sur la construction d’unités de logement. À Tadoussac, nous sommes entourés de terrains privés, souligne M. Therrien qui comprend l’urgence d’agir réclamée par la population. On veut prendre le temps de bien analyser les solutions qui sont à notre portée. »
Parmi les actions soumises par les résidents, on retrouve notamment la création d’un comité citoyen pour se pencher spécifiquement sur la pénurie de logements.
« D’autres idées ont aussi été mentionnées comme l’achat d’un hôtel qui est présentement en vente pour loger des travailleurs. Il nous reste à démêler tout ce qui été dit et à en rediscuter à la table du conseil », ajoute Richard Therrien.
Terrains à vendre
Lors de cette même séance, les élus municipaux ont adopté une résolution pour la mise en vente de trois terrains sur la rue des Bouleaux, dont l’évaluation a été mise à jour.
« On invite les promoteurs privés à nous soumettre leur offre d’achat que ce soit pour un ou plusieurs terrains. De notre côté, on s’engage à rendre possibles le zonage commercial et la construction d’édifice multifamilial de 4 à 6 logements et plus », dévoile le maire qui a été élu en novembre dernier.
Autre bonne nouvelle, de l’avis du premier magistrat, la Municipalité « a reçu deux belles demandes pour la construction de maisons neuves ».
Il s’agira de la troisième résidence nouvellement construite depuis le début de l’année. « Ça bouge lentement, mais il y a un mouvement », fait savoir M. Therrien, ajoutant que deux maisons sont présentement en vente à Tadoussac.
Secteur des dunes
Les élus de Tadoussac présenteront, en collaboration avec la direction générale, un budget au ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs pour renouveler le contrat de service dans le secteur des dunes. Rappelons que l’an dernier, des agents de stationnement étaient présents sur les lieux ainsi que des toilettes et des tables de pique-nique afin d’interdire l’accès aux véhicules directement sur le site.
Parc de nos ancêtres
Le conseil municipal de Tadoussac souhaite procéder à la restauration du sentier menant au Parc de nos ancêtres. Pour ce faire, une demande d’aide financière sera déposée au Fonds de développement des communautés en santé de la MRC de La Haute-Côte-Nord qui peut octroyer une somme maximale de 5 000 $ par projet.
Sécurité des travailleurs
Après une rencontre avec le comité de sécurité civile de la MRC de La Haute-Côte-Nord, le maire de Tadoussac, Richard Therrien, fera parvenir une demande au ministère des Transports du Québec (MTQ) pour l’installation de panneaux lumineux dans la côte du Bateau-Passeur.
« La sécurité des travailleurs est mise en danger par la vitesse à laquelle circulent les véhicules. Avec ce type de panneaux, il serait possible de sensibiliser les automobilistes », indique M. Therrien, précisant que le projet a déjà été refusé par le MTQ auparavant, mais qu’il sera redéposé à la suggestion de la Sûreté du Québec.
Patrimoine immobilier
La Municipalité de Tadoussac a reçu une confirmation du ministère de la Culture et des Communications de l’octroi d’une subvention totalisant 165 915 $ dans le cadre du Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier.
Cette somme lui permettra d’embaucher un agent de développement en patrimoine immobilier qui aura comme tâche principale de mettre en place des conditions favorables à la connaissance, à la mise en valeur, à la protection et à la transmission du patrimoine immobilier dans son milieu. Il s’agit d’un contrat de trois ans.
