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Quand l’humain rencontre le design

Par Ann-Édith Daoust 11:59 AM - 23 juin 2022
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L’histoire de l’entreprise Repère Boréal est touchante. Elle raconte la famille, l’engagement et l’essence d’une communauté forte autour d’un projet ambitieux. Celui de construire des habitations écotouristiques uniques et originales.

Simon Galarneau. Crédit photo Drowster

Le projet débute avec un rêve porté par le père de Jonathan et Simon Galarneau. Le rêve de devenir entrepreneur et de construire une entreprise familiale. Oeuvrant dans le domaine de la gestion de bâtiments dans la région de Charlevoix et sur la Côte-Nord au sein d’une grosse compagnie, il n’a pas eu le temps de le réaliser. Il a été emporté trop tôt par la maladie, juste avant de prendre sa retraite. Les frères Galarneau ont choisi de poursuivre la volonté de leur père en créant des microchalets en pleine nature.

L’objectif est de se servir de la nature comme repère, dans un confort digne des grands hôtels, en mettant en valeur les produits locaux de la région. Chaque bâtiment porte un nom en innu qui rappelle le passage des autochtones dans l’histoire de la région et le clin d’œil important à une communauté inspirante de par ses valeurs holistiques. Le respect de la nature est intrinsèque à la démarche des propriétaires de Repère Boréal. Chaque habitation a été dessinée par l’équipe et a été construite avec des matériaux recyclés, remis à neuf. Sur le terrain, on retrouve les habitations, les blocs sanitaires pour les prêts à camper et une zone spa qui inclut des bains chauds, un sauna baril et une douche froide extérieure. Ce qui devait être un terrain de camping à la base est devenu un hôtel extérieur mariant design, détente et nature.

Les frères Galarneau viennent de remporter le concours national Ose entreprendre dans la catégorie Faire affaire ensemble qui souligne le travail effectué avec des entreprises de la région. Très engagés dans leur communauté, Simon et Jonathan souhaitent développer leur projet de façon organique en créant des maillages avec la communauté et en respectant le territoire où ils ont choisi de travailler, d’y vivre.

Jonathan Galarneau. Crédit photo Drowster

Être un Uhu et dormir à 10 mètres dans les airs

Lorsqu’on arrive sur le site du Repère Boréal et qu’on aperçoit le Uhu qui signifie hibou en langue innue, on se sent happé par la force d’un design unique et d’une nature enveloppante. En montant dans l’escalier colimaçon, ça sent le bois et on entend le chant des oiseaux. Arrivé en haut, il faut traverser une passerelle pour accéder à la microhabitation.

L’architecture a été conçue pour se marier aux arbres, à la vue sur le fleuve Saint-Laurent, à la beauté d’une nature riche et apaisante. Perché à 10 mètres dans les airs, il a de quoi impressionner. C’est beau, c’est doux, c’est calme.

Lorsqu’on entre dans le Uhu, on se sent comme dans un cocon. Tout a été réfléchi pour que l’expérience soit confortable et fonctionnelle, tout en étant dans un lieu poétiquement beau. Sur place, on retrouve un lit, une cuisine avec accessoires pour faire à manger, un coin toilette qui rappelle l’intérieur d’un bateau et une douche vitrée qui offre une vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent. Sur la table se trouve le livre Solstice du photographe animalier Jean-Simon Bégin. Une chaise de remonte-pente de ski avec un petit foyer et du bois à proximité est aménagée au pied du bâtiment.

Séjourner dans le Uhu, c’est se permettre des moments de silences, de réflexions, de création et de détente. Un moment pour prendre soin de soi. Un moment pour retrouver nos repères dans cet univers boréal d’exception.

Repère Boréal est situé aux Éboulements.

De Paris à Montréal en choisissant Charlevoix

Sarah Mahu est originaire de la région d’Ardèche, au sud de la France. Elle a vécu en Californie aux États-Unis et elle a travaillé dans de grands hôtels à Paris. Après avoir assisté à une conférence sur le Canada en France, elle a souhaité venir trois mois à Montréal pour découvrir le coin. Elle n’est jamais repartie. Elle a participé à la création de l’hôtel Minville qui possède 20 étages et plus de 250 chambres, situé dans le centre-ville de Montréal. Pendant la pandémie, elle a souhaité prendre des vacances en région. Passionnée de plein air et de tourisme, elle a découvert le Repère Boréal. Elle s’est offerte comme bénévole pendant un premier mois. Après trois mois consécutifs de bénévolat, elle a choisi de s’installer de façon définitive dans la région.

Elle est aujourd’hui directrice adjointe de Repère Boréal. Elle a trouvé un emploi qui lui permet de vivre de ses passions pour le tourisme et la nature, tout en choisissant un mode de vie plus communautaire avec son équipe et son entourage, maintenant basé aux Éboulements.

En route vers L’Isle-aux-Coudres

Le traversier. Ce transport qui met un peu de magie dans nos vacances, qui nous rappelle parfois notre impuissance face aux imprévus, qui nous permet de profiter d’un moment d’arrêt pour sentir le vent dans nos cheveux, le soleil qui frappe sur notre visage et nos yeux qui se remplissent de paysages faits d’eau et de verdure. Être sur le traversier entre Saint-Joseph-de-la-Rive et L’Isle-aux-Coudres nous permet de prendre un moment pour s’adapter à un rythme de vie plus lent et ouvrir la porte aux belles découvertes remplies de saveurs locales. Sur la photo, on s’éloigne doucement des Éboulements.

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