Cantine La Bonne Franquette : une entreprise familiale qui a le vent dans les voiles

Les propriétaires de la cantine La Bonne Franquette de Forestville, Gaston Tremblay et Geneviève Morneau, sont en constante évolution depuis qu’ils ont fait l’acquisition de leur cabane à patates en 2019. La preuve : ils ont remporté pour une deuxième année consécutive le concours de la meilleure guédille de la Haute-Côte-Nord.

« On était vraiment surpris de remporter une deuxième fois. Quand je l’ai appris, j’étais vraiment émue. C’est une belle fierté pour notre équipe, parce que la cantine, c’est vraiment un travail d’équipe », témoigne Geneviève Morneau, remerciant toute sa fidèle clientèle qui l’appuie depuis quatre ans.

Ce concours, mis en branle par la SADC de la Haute-Côte-Nord et la MRC de La Haute-Côte-Nord, a pour objectif de stimuler le secteur de restauration qui a reçu un coup dur durant la pandémie ainsi que d’encourager l’achat local. De Tadoussac à Forestville, les citoyens et touristes sont invités à voter pour le meilleur plat durant le mois de juillet, soit le mois de la guédille.

Histoire

La cantine La Bonne Franquette est au cœur de Forestville depuis plus de 30 ans. Sa réputation n’est plus à faire, mais Gaston et Geneviève ont su apporter leur touche personnelle. « On a conservé des recettes originales de la cantine, mais on voulait amener des nouveautés à notre image », indique la copropriétaire.

Pensons à l’ajout de la bière de microbrasserie, des différentes sortes de poutine, du hamburger gourmand de Gaston et du menu sans lactose ou encore cétogène.

Le couple avait déjà œuvré en tant qu’entrepreneurs en opérant un service de garde pendant plusieurs années. Mais, le domaine de la restauration n’a jamais quitté les envies de Geneviève. « En 2019, j’étais prête à faire le saut. Mes enfants étaient plus vieux, c’était plus facile de conjuguer travail et famille, surtout que mes deux filles font partie de l’équipe d’employés », raconte-t-elle.

La SADC de la Haute-Côte-Nord a joué un rôle important dans l’acquisition de leur nouvelle entreprise. « On a eu un bon coup de main de leur part au niveau du plan d’affaires, notamment. On s’est senti appuyé », laisse tomber Mme Morneau.

Cette dernière remercie également tous ceux qui l’ont supporté dans son aventure entrepreneuriale, dont un de ses fournisseurs, la Poissonnerie JG Laprise de Chute-aux-Outardes qui « répond à ses besoins toujours avec bonne humeur et gentillesse ».

La cantine possède aujourd’hui une équipe de cinq employés, tous membres de la famille des propriétaires, en plus de Gaston qui s’investit totalement en tant que propriétaire. « On forme une belle équipe, l’ambiance est toujours agréable et c’est ça qui fait toute la différence », conclut la femme d’affaires qui souhaite poursuivre son rêve encore 20 ans.