Un concours d’embarcations de fortune prend d’assaut le lac Gobeil

Par Renaud Cyr 3:25 PM - 17 août 2022
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Les participants ont construit leur rafiot avec tout ce qui pouvait se trouver dans leurs mains. Photo : Courtoisie

La trentaine de personnes réunies sur la plage du lac Gobeil aux Bergeronnes ont pu assister à une traversée de l’étendue d’eau un peu différente de celle qui réunit annuellement les nageurs.

Une course d’embarcations de fortune, fabriquées d’objets et de matériaux les plus divers, a fait le plaisir des spectateurs le 15 août en après-midi. Les participants devaient aller chercher un drapeau qui se situait à une cinquantaine de mètres du rivage, afin de le ramener pour gagner la compétition.

Phélicia Gingras, l’organistrice de l’événement, a par le passé mis sur pied un concours semblable sur une ancienne piste de ski où les participants étaient invités à construire des luges artisanales. Elle a décidé l’an dernier d’organiser un concours semblable sur la plage du lac Gobeil.

Les concurrents, au nombre de 12 répartis dans 5 équipes, ont construit des rafiots des plus étonnants. Un radeau muni de cordes de ring de boxe, un catamaran fait avec des cruches d’eau vides, un voilier arborant un drapeau de pirate à base de matériaux de construction et d’une bâche, tout y était.

« C’était incroyable! », se rappelle Myriam, qui participait à l’événement. Faisant partie de la seule équipe incapable de faire flotter son embarcation, sa coéquipière et elle ont modifié leur parcours. « On a décidé d’abandonner notre embarcation pour aller attaquer les autres à la nage », se remémore-t-elle avec humour.

« C’est vraiment impressionnant de voir l’imagination des gens qui se manifeste et de voir ce qu’ils ont créé. Les gens étaient en possession de leurs moyens de construction, à travers le jeu », déclare l’organisatrice. Les participants étaient suivis de près par un kayakiste qui voit à ce qu’aucun accident ne survienne.

Les trophées, qui devaient initialement être conçus avec des ingrédients de pâtisserie, ont été remplacés par des tomates par manque de temps. Deux équipes se sont ainsi vues remettre des tomates pour avoir rapporté sur le rivage le même nombre de bouts de tissu que composaient le drapeau, transformé en lambeaux dans le vif de la compétition.

Le nombre de spectateurs venus assister à l’événement a aussi étonné : « il y avait vraiment beaucoup de monde! La journée a donné des idées à certains pour l’an prochain », déclare Mme Gingras, déjà fébrile pour l’édition de 2023. « C’est sur qu’il y aura une autre édition », annonce-t-elle.

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