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Vivre le bout de la route

Par Ann-Édith Daoust 3:22 PM - 17 août 2022
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Kegaska. Municipalité d’environ 130 habitants, surnommés Coasters. Village anglophone qui marque le début de la Basse-Côte-Nord, mais aussi la fin de la route 138 depuis 2013. Avant, le bout de la route se situait à Natashquan. Plusieurs touristes parcourent la quarantaine de kilomètres de route de gravier à l’est du village de Gille Vigneault pour voir cette fameuse pancarte sur laquelle il est écrit FIN.

Derrière celle-ci, la mer. Un arrêt, une photo, un crochet sur sa liste de choses à voir pendant les vacances. Pour certains visiteurs, c’est l’accomplissement d’être allé jusqu’au bout. Pour d’autres, c’est seulement une réponse à leur curiosité. Qu’est-ce qui se passe quand la route prend fin? Fait-on marche arrière? Est-ce qu’on poursuit l’aventure en bateau sur le Bella-Desgagnés jusqu’à Blanc-Sablon? On a choisi de profiter des beautés qu’offre Kegaska le temps d’une fin de semaine.

Des touristes qui immortalisaient leur passage en prenant quelques photos.

L’Auberge Brion, refuge pour les touristes et les travailleurs

L’Auberge Brion, nommé en hommage au bateau provenant des Îles-de-la-Madeleine qui est venu s’échouer en 1976.

Ruth Kippen est native de Harrington Harbour où les femmes de la Basse-Côte-Nord accouchaient à l’époque. Elle a grandi à Kegaska. Elle a étudié à Natashquan et Sept-Îles. Aujourd’hui, elle accueille sa clientèle à l’Auberge Brion depuis 1994. Elle a rencontré son mari Bernard Bourque sur le navire Nordik Express qui servait le ravitaillement et le transport des passagers en Basse-Côte-Nord. Il a été remplacé par le N/M Bella-Desgagnés. Le couple vit à l’auberge. Ils offrent plusieurs chambres aux travailleurs et touristes de passage à Kegaska. Ils s’occupent également du Club de Pêche Leslie Foreman, nommé en l’honneur du grand-père de Ruth. Un couple de touristes de la Rive-Sud de Montréal a pour tradition de venir y passer quelques semaines pour profiter du dépaysement qu’offre Kegaska. Méditation, marche, kayak et lecture sont au rendez-vous. Une pause annuelle nécessaire dans leur routine de travail effrénée. La beauté du paysage appelle à l’introspection. C’est aussi ça les vacances parfois.

Ruth Kippen.

Une journée à Natashquan

Natashquan, village du célèbre Gilles Vigneault, où se trouvent plusieurs poètes et musiciens locaux de grands talents. Certains vous diront qu’il vente toujours à Natashquan et qu’il est possible de se baigner dans la mer qui est plus chaude que bien des endroits sur la Côte-Nord.

Voici quelques incontournables à faire.
• Profiter de la vue sur la mer, du menu et des spectacles du Café-Bistro l’Échourie.
• Marcher sur le sentier des Galets de Natashquan.
• Visiter la maison de Gilles Vigneault.
• Faire des provisions à la microbrasserie La Mouche et à la boutique De baies et de sève pour ses saveurs boréales.
• Rencontrer Fanny à la Corporation de développement patrimonial, culturel et touristique de Natashquan (COPACTE) pour connaître les événements du moment et l’histoire magique de son arrivée en Minganie.
• Découvrir les artistes locaux à la boutique Un air de par ici.

Quelques plats dégustés sur le bord de la mer au Café-bistro L’Échouerie.

S’offrir des vacances sur le bord d’un lac dans la Manicouagan

Tranquillité absolue. Photo : Charles Pinard

Lorsqu’il est question de la Côte-Nord, on pense souvent à l’ambiance de bord de mer et aux majestueuses rivières. Cependant, la région possède d’innombrables lacs où il est tout aussi possible de séjourner et profiter de la nature en forêt. Les pourvoiries de la Côte-Nord sont des havres de paix pour décrocher du quotidien. Les couleurs de la nature changent en fonction de la lumière du jour et offrent de magnifiques spectacles naturels. Les odeurs sont multiples et réconfortantes les jours pluvieux, ce qui contribue à des moments de lecture magiques.

Charles Pinard est géologue de formation. Il n’a jamais pratiqué son métier. Il a plutôt réalisé son rêve d’acheter une pourvoirie, située au nord de Baie-Comeau, accessible par la route forestière via la route Toulnoustuc au km 67. La Pourvoirie du Lac Cyprès est l’endroit de prédilection pour vivre en nature et permettre aux visiteurs de pratiquer les loisirs liés à la pêche ou à la chasse. Il est également possible de s’offrir des activités telles que le canot, le kayak ou une randonnée en vélo de montagne. Y séjourner quelques jours est un excellent moyen de s’énergiser, qu’on chasse, pêche ou qu’on soit seulement adepte de la villégiature.

Un des chalets de la pourvoirie. Photo : Charles Pinard

La fin des vacances

Ça y est, le projet des vacances d’Ann-Edith tire à sa fin. J’ai arpenté une Côte-Nord et un Charlevoix surprenants, attachants et surtout marqués par les gens qui font vivre ces régions. Par leur fougue, leur curiosité, leur persévérance, leurs convictions et leur coeur. C’est inspirant, c’est énergisant. Parce qu’au-delà des paysages, les rencontres font toute la différence en vacances. Chaque histoire est unique, chaque projet d’entreprise a sa raison d’être. C’est ce qui renforce notre beauté collective.

Pendant dix semaines, je me suis laissée porter par mes cinq sens. J’ai vu des paysages plus grands que nature, goûté à des plats savoureux, senti des odeurs réconfortantes, touché à l’immensité d’une communauté créative. J’aurais pu continuer plusieurs semaines à visiter nos deux régions. Je n’ai parcouru qu’une infime partie du territoire. J’aurais pu participer à de nombreux événements sportifs et culturels. J’aurais pu plonger dans l’univers des Innus, pour mieux comprendre la culture autochtone sur le territoire. J’aurais pu visiter plusieurs autres municipalités telles que Port-Cartier, Rivière-au-Tonnerre, Les Bergeronnes, Saint-Urbain, Saint-Hilarion, etc. En vacances, il faut faire des choix. C’est aussi possible
d’y retourner.

Merci à Tourisme Côte-Nord et Tourisme Charlevoix pour le bel itinéraire. Merci aux Éditions Nordiques pour la confiance. Merci à Yoann et Félix de m’avoir accompagnée dans mes découvertes et de m’avoir permis de participer à cette belle aventure. Merci à vous, lecteurs, qui m’avez suivie dans ce projet. J’espère vous avoir inspiré et fait voyager avec les rencontres que j’ai effectuées au fil de l’été. Nous n’avons rien à envier aux autres régions. Nous avons beaucoup de beaux attraits à faire rayonner.
Continuons à être fiers de notre chez nous!

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