Il manque de profs au CSS de l’Estuaire

Par Johannie Gaudreault 11:44 AM - 26 août 2022
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Il manque quatre enseignants au Centre de services scolaire de l’Estuaire en ce début d’année afin d’assurer des services de qualité aux élèves. Sur la photo, on aperçoit ceux de l’école La Marée de Pointe-Lebel. Photo : Courtoisie

Le Centre de services scolaire de l’Estuaire (CSSE) est frappé de plein fouet par la pénurie d’enseignants qui touche le Québec. À l’aube de la rentrée scolaire le 29 août, quatre professeurs sont toujours manquants sur le territoire qui s’étend de Tadoussac à Baie-Trinité et la situation bien pire sans le personnel non légalement qualifié.

Selon la régisseuse aux communications, Patricia Lavoie, il n’y aura pas d’élèves sans enseignant devant la classe la semaine prochaine. Toutefois, la main-d’œuvre manquante cause des problématiques en termes de résiduels de tâches ou de dénombrement flottant pour des suivis plus individualisés ou en petits groupes.

Les conséquences de la pénurie de personnel dans les établissements s’accentuent en cours d’année. « Puisque la situation est précaire et que les listes de suppléants sont vides, plus l’année avance et plus il devient difficile de pallier les absences lors de congé de maladie, les retraits préventifs et autres ».

C’est à ce moment qu’entrent en jeu les enseignants non légalement qualifiés, soit non diplômés. Ils sont au nombre d’une vingtaine cette année à sauver un peu la mise au CSSE.

Afin d’assurer des services de qualité aux élèves, le CSSE n’a d’autres choix que d’y avoir recours même si cette main-d’œuvre nécessite « un accompagnement, un support et un suivi étroit de la part des gestionnaires, mais aussi des collègues de travail ».

Ces personnes possèdent autant que possible, une formation ou une expérience pertinente dans la discipline ciblée. « Il est d’ailleurs fréquent que ce soient des membres du personnel de l’école, par exemple des techniciennes en service de garde ou en éducation spécialisée au primaire, qui soient déployés dans les classes ou encore, au secondaire, des techniciens en loisirs qui soient choisis pour enseigner l’éducation physique », divulgue Patricia Lavoie.

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