Phoenix paintball Manicouagan est victime de vandalisme à répétition

Par Daniel Naud 11:54 AM - 26 août 2022
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Le centre de divertissements Phoenix paintball Manicouagan est victime de vandalisme à répétition depuis quelque temps.

Le centre de divertissements Phoenix paintball Manicouagan, situé à Pointe-Lebel, subit les attaques répétées de vandales depuis quelques mois. Le vaste terrain est divisé en plusieurs secteurs, pour différents types de combats de paintball, dont certaines des installations ont été détériorées.

Les propriétaires Éric Veilleux Rouleau et Maxime Dugas déplorent les actes de vandalisme dont ils sont victimes depuis quelque temps.

« C’est sûr que notre terrain est accessible par plusieurs endroits. Il y a même des droits d’accès. Et on ne veut pas commencer à mettre des clôtures pour empêcher le monde de passer, ce serait pire. Mais on voudrait juste que les gens qui circulent par ici respectent nos installations », explique M. Dugas.

Les principaux dégâts, principalement des bris de vitres, ont été causés sur de vieux autobus scolaires que les propriétaires ont placés sur le site en 2021.

« On s’est fait donner deux autobus l’année passée. Nos joueurs aiment ça, ça fait de belles embuscades. Mais là, avec les vitres cassées, c’est moins plaisant et c’est dangereux », raconte M. Veilleux Rouleau.

En plus du vandalisme, l’entreprise a été victime du vol d’une génératrice. C’est d’ailleurs à la suite de cet événement que les deux hommes ont porté plainte à la Sureté du Québec qui a ouvert un dossier.

Les dommages se sont déroulés en trois épisodes depuis le printemps 2022. À chaque fois, ceci impliquait plusieurs heures de ramassage d’éclats de verre pour la sécurité des participants et la propreté des lieux.

En d’autres occasions, les malfaisants s’amusent à déplacer de gigantesques pneus, servant d’obstacles pour les combats rapprochés, et qui doivent être replacés à chaque fois.

Éric Veilleux Rouleau et Maxime Dugas déplorent les actes de vandalisme dont ils sont victimes et estiment que les pertes de temps et d’énergie que cela occasionne se font au détriment de tous.

Tous ces désagréments demandent beaucoup de temps et d’énergie pour les deux exploitants qui, en plus, ont des emplois à temps plein ainsi que des vies de famille.

« Nous faisons ça par passion, pour avoir quelque chose de l’fun à Baie-Comeau, pas pour toujours être obligé de rebâtir nos affaires », déplore M. Dugas.

« Ce que les gens devraient comprendre, c’est que le temps qu’on passe à réparer, en plus de l’entretien régulier que demande un grand terrain comme celui-là, ben on ne le met pas à développer et à améliorer nos installations. C’est le monde qui paie pour aussi », ajoute M. Veilleux Rouleau en conclusion.

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