Un vernissage coloré pour la peintre Kim Drouin-Radcliffe au centre Archéo-Topo des Bergeronnes

Par Renaud Cyr 2:00 PM - 30 août 2022
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Kim Drouin-Radcliffe en compagnie de ses œuvres Biodiversité (gauche) et Inca Hood (droite).

Kim Drouin-Radcliffe inaugurait l’exposition de ses toiles le 28 août au centre Archéo-Topo des Bergeronnes. Les convives ont pu observer 7 des toiles de large dimension de l’artiste des Escoumins, en formule 5 à 7.

Une trentaine de personnes étaient présentes dans la salle d’exposition du centre Archéo-Topo dédiée à l’histoire de la forge des Bergeronnes, convertie pour l’occasion en salon d’exposition. Les 7 œuvres étaient dessinées à même un rouleau de coton découpé en pièces allant jusqu’à 7 pieds de hauteur.

Délaissant les toiles pré-apprêtées de taille plus petite, Kim Drouin-Radcliffe a opté pour un style s’apparentant davantage aux grandeur nature. Le tissu sur lequel sont peintes les toiles n’est pas traité, et il est découpé à même le rouleau.

« J’avais envie de faire quelque chose de grand sur quelque chose de brut. J’ai donc acheté un gros rouleau de coton vierge et j’ai passé la dernière année à occuper les toiles en couleur », déclare l’artiste.

Mme Drouin-Radcliffe a passé la dernière année à apprendre de nouvelles techniques pour optimiser son empreinte sur de plus grands espaces. « J’ai exposé des plus petites toiles cadrées au café le Kiboikoi des Escoumins par le passé, mais c’était plus petit et il y avait moins d’espace », raconte la peintre. « J’ai appris l’acrylique sur toile brute, je voulais faire des œuvres qui ressemblaient à des murales extérieures », ajoute-t-elle.

La palette de couleur des toiles, qui ont pris entre 1 et 2 mois à peindre, tire vers les couleurs pastelles aux tons chauds. La coloration des grandes œuvres se mêlait exceptionnellement bien au découpage lumineux de la Baie des Grandes-Bergeronnes, visibles par les grandes fenêtres vitrées de la salle d’exposition.

 « Je voulais que l’exposition soit vivifiante et énergisante. Je voulais que l’on voie le résultat en peinture d’un printemps qui se transforme en été », explique Kim Drouin-Radcliffe. « Les toiles sont reliées entre elles par la brillance et luminance. Je veux que les gens soient apaisés en les regardant », s’empresse-t-elle d’ajouter le sourire aux lèvres.

Le centre Archéo-Topo expose depuis cet été des artistes locaux. Dans les deux derniers mois, trois artistes ont exposé leurs toiles. La bergeronnaise Anne-Marie Anctil qui peint le fleuve et sa vie marine a réalisé une exposition qui a duré un mois. Elle a été suivie de Marine Hoibian et de Justine Pelchat, respectivement des Escoumins et de Tadoussac, exposant conjointement leurs œuvres durant le mois suivant. C’était autour du photographe Jocelyn Prault d’exposer le mois dernier.

L’exposition présentant les œuvres de Kim Drouin-Radcliffe dure également 1 mois. En moins de 2 heures, déjà deux toiles étaient vendues. « Je suis vraiment reconnaissante que la communauté et le centre Archéo-Topo m’ait soutenu dans ma folie et ma créativité », dit la peintre.

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