Il avait planifié au CEL’A de Port-Cartier une tuerie comme à Columbine

Par Sylvain Turcotte 5:50 PM - 30 septembre 2022
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Le Port-Cartois Yoan Derosby, 21 ans, arrêté en mai dernier, notamment pour possession de substances explosives et de munitions ainsi que possession d’une arme dans un dessein dangereux, comptait faire une tuerie au Centre Éducatif L’Abri de Port-Cartier, à l’image des événements survenus en 1999 à Columbine aux États-Unis.

C’est ce qu’il avait écrit dans le manuscrit retrouvé lors de la perquisition en mai dernier. C’était planifié pour avril, donc il n’avait pas mis ses intentions à exécution.

Les chefs dont il a été reconnu coupable par la juge Louise Gallant le 27 septembre, après un plaidoyer de culpabilité, touchent la possession d’explosifs et de produits pour en faire la fabrication et la possession d’une arme.

Derosby écope d’une peine d’emprisonnement de 24 mois moins un jour pour possession de substances explosives et de six mois, conjointement, pour possession d’armes, alors que la loi lui interdisait en lien avec un ancien dossier.

À sa sortie de prison, il sera soumis à trois ans de probation, dont un suivi de dix-huit mois. Il ne pourra également posséder de produits explosifs pour dix ans. 

Dans ses conditions de probation qui lui sont aussi imposées, il est notamment indiqué qu’il ne pourra se trouver à 150 m du CEL’A et ni faire référence, directement ou indirectement, sur quelque réseau social que ce soit, au même établissement.

Pour une période de dix-huit mois, il devra s’abstenir entre autres de consommer de l’alcool, des drogues ou d’autres substances intoxicantes, ni d’en avoir en sa possession.  

Histoire semblable

Cette histoire de Yoan Derosby n’est pas sans rappeler celle de Dimitri Xenos qui avait menacé notamment de s’en prendre au Centre Éducatif L’Abri de Port-Cartier par une tuerie. Le 25 novembre 2021, la juge Nathalie Aubry l’a condamné à une peine d’emprisonnement de neuf mois moins la détention provisoire, pour le chef d’accusation d’avoir porté ou d’avoir eu en sa possession une arme dans un dessein dangereux pour la paix publique.

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