Labrieville en vedette dans le roman de Francine Laviolette

Par Renaud Cyr 6:30 AM - 10 mai 2023
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Francine Laviolette au kiosque des Éditeurs Réunis lors du Salon du livre de Montréal en novembre dernier. Photo Courtoisie

Francine Laviolette a fait paraître un roman d’époque le 26 avril intitulé Des liens si fragiles, qui retrace l’histoire de Labrieville à travers le périple de son personnage principal et de son mari, qui s’y rend pour le travail.

Réceptionniste de profession vivant à St-Bruno-de-Montarville, Francine Laviolette a attendu la retraite pour se consacrer corps et âme à l’écriture. « J’arrivais à l’âge de la retraite et j’avais prévu écrire des romans, ce que je n’avais pas le temps de faire avant quand je travaillais », raconte-t-elle.

Les filles de la protagoniste principale du premier roman se retrouvent dix ans plus tard dans Des liens si fragiles. Suivant son mari parti travailler sur le chantier de Bersimis-2, Clémence quitte son village et refait sa vie à Labrieville.

« Je suis tombée sur un article où l’on documentait l’histoire de Labrieville, avec notamment Julie Tremblay qui y a vécu pour ensuite déménager à Forestville », se rappelle Francine Laviolette.

« J’ai donc écrit à Julie Tremblay et nous avons commencé à échanger sur sa vie et l’histoire des gens qui ont vécu à Labrieville », ajoute-t-elle.

L’écrivaine a donc intégré Labrieville, qui garde le même nom dans le roman, au déroulement de son intrigue. « Sur 30 chapitres, la moitié se déroulent à Labrieville. J’ai mis en valeur les gens qui ont vécu là-bas avec le sentiment d’appartenance et les amitiés qui se sont créées avec le temps », fait-elle remarquer.

L’écrivaine a également intégré des éléments qui ont caractérisé les lieux, comme la venue du groupe de musique Les Classels, et les bâtiments et l’espace environnant.

« Je louange beaucoup l’endroit, car c’était en pleine nature et c’était un milieu tissé serré. J’espère que les gens vont ressentir une petite jalousie par rapport au mode de vie qui se vivait là-bas », lance Francine Laviolette.

« Il y a de belles choses qui se passent tout au long du livre », affirme-t-elle. « Que je ne peux pas vous dire pour garder l’intrigue », conclut-elle avec une touche d’humour.