L’Association Marie-Reine de Portneuf-sur-Mer n’existe plus

Lorraine Soucy, présidente de l'Association Marie-Reine, a remis un chèque de 500 $ à Johanne Gagnon et Sylvie Huard, respectivement coordonnatrice et présidente de la Maison l'Amie d'Elle.
L’Association Marie-Reine de Portneuf-sur-Mer a officiellement fermé ses livres. Le manque de relève a forcé les membres du conseil d’administration à mettre fin aux activités de l’organisme qui était en opération depuis 32 ans.
C’est le 17 novembre 1991 que le cercle Marie-Reine avait vu le jour à Portneuf-sur-Mer. Il a regroupé près de 80 membres à son apogée, mais aujourd’hui les bénévoles ne courent plus les rues. « Nous ne sommes plus que 23 membres et elles ne sont pas toutes actives », témoigne Lorraine Soucy, présidente de l’Association depuis plus de 10 ans et membre fondatrice.
Ce n’est pas sans peine que la Portneuvoise se rend à l’évidence : il est temps de fermer les portes de l’organisme qu’elle a vu grandir. « Malheureusement, il y a moins d’implication, la relève se fait rare et nous vieillissons toutes », dit-elle avec un pincement au cœur.
Pour amasser de l’argent, les bénévoles de l’Association Marie-Reine organisaient différentes activités au fil des ans comme des tirages de toutes sortes et des déjeuners, notamment. Tous les profits récoltés étaient octroyés à des organismes du milieu en lien avec la mission de l’association, soit les femmes et enfants victimes de violence conjugale et l’église.
« Un montant était aussi remis au groupe provincial qui s’assurait de transmettre l’argent dans la région où il a été amassé. Sur la Côte-Nord, les trois maisons d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale ont donc reçu de l’argent », ajoute la présidente.
Un dernier don
Avant d’être dissoute officiellement à la fin août, l’Association et ses membres souhaitaient faire une dernière bonne action avec le montant restant dans le compte bancaire. « Nous remettons une somme de 500 $ à la Maison l’Amie d’Elle de Forestville qui héberge des femmes et des enfants victimes de violence conjugale, une cause que nous avons soutenue depuis nos débuts », dévoile Mme Soucy.
Ce don est précieux pour la maison d’hébergement, dont les services sont toujours en demande. « On pourra acheter des draps, des couvertures, de la vaisselle, afin d’aider les femmes qui repartent après leur séjour chez nous. C’est vraiment important pour nous de recevoir des montants comme ça », soutient Johanne Gagnon, coordonnatrice de la Maison l’Amie d’Elle, avec reconnaissance.
Notons que la Maison l’Amie d’Elle compte 12 places d’hébergement et accompagne les femmes dans toutes les étapes entourant leur remise sur pied. Elle accueille des bénéficiaires de partout au Québec, selon la demande.
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