Des paramédics se plaignent d’un protocole de fonctionnement qui aura pour effet d’entraîner davantage d’heures supplémentaires à la fin de leur quart de travail, selon eux.
Ces techniciens ambulanciers paramédicaux, membres de syndicats de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), affiliée à la CSN, se disent surchargés de travail et sous pression.
Ils déplorent par exemple le fait qu’ils doivent rester disponibles pour un appel, à partir de l’hôpital ou du domicile où ils se trouvent jusqu’à leur retour à la caserne, et ce, même s’ils ont terminé leur quart de travail initialement prévu à l’horaire.
Au cours d’une rencontre avec la presse à Montréal, des représentants syndicaux ont dit craindre que cette façon de faire entraîne davantage d’heures supplémentaires à la fin des quarts de travail et le fait que les paramédics ne sauront plus à quelle heure au juste ils finiront de travailler, ce qui nuit à la conciliation travail-famille.
Les entreprises ambulancières sont confrontées à une pénurie de personnel et même à un manque d’ambulances. Elles tentent d’utiliser au maximum les véhicules dont elles disposent et les paramédics à leur emploi.
Les syndicats de paramédics revendiquent depuis des années que leur quart de travail puisse finir à l’heure prévue, afin de limiter les heures supplémentaires obligatoires.
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