Les sentiers de motoneige de notre région continuent à attirer les adeptes de partout dans la province. Même si le manque de neige s’est avéré une ombre au tableau avant et pendant la période des fêtes, les clubs sont optimistes quant au reste de la saison, alors que deux tempêtes consécutives sont venues apaiser les craintes des adeptes de motoneige.
Au Complexe hôtelier Escoumins (ancien Complexe hôtelier Pelchat), les camions, leur remorque et les motoneiges occupent presque tout l’espace de stationnement.
La copropriétaire Julie Tremblay constate que les fins de semaine à partir du jeudi sont souvent complètes.
« Nous avons quelques réservations d’avance pour le mois de février et mars, autant des groupes que des personnes individuelles. Les gens viennent en majorité du Québec, mais aussi de l’Ontario et même des États-Unis », ajoute-t-elle.
La qualité des sentiers est l’élément central de la visite des motoneigistes d’ici ou d’ailleurs, année après année.
« Nous sommes collés sur les Monts-Valin. Quand les gens voient que nos sentiers sont beaux, ils y vont et c’est sûr qu’après ça, ils reviennent tout le temps », indique le vice-président du Club sportif des Bouleaux Blancs Jimmy Boulianne.
Le membership se maintient
Le Club sportif des Bouleaux Blancs a plus de 425 membres enregistrés et ce nombre tourne autour de 290 et 300 pour les Rodeurs de Sacré-Cœur, une moyenne comme les années passées.
Les deux clubs comptent même des membres habitant à l’extérieur de la région, pratique facilitée par le fait qu’il est possible depuis quelque temps de se procurer ses droits directement par Internet sans se déplacer physiquement.
« Pour nous, c’est quand même un plus, car leur adhésion nous donne un peu plus de sous », explique Jean-Sébastien Boucher.
Les bénévoles au cœur de la saison
Tous les clubs le diront, ce sont les bénévoles qui sont au cœur de la réussite de la saison de motoneige sur les sentiers.
« La fierté de la motoneige au Québec depuis les 49 dernières années, c’est le bénévole. Ils ont toujours été à la base de notre réseau de motoneige », indique Stéphane Desroches, directeur de la FCMQ.
« C’est un trip. C’est un besoin qu’ils ont pour se changer les idées par exemple. Ils tombent sur leur pension et ils ne veulent pas se morfondre sur le divan », ajoute-t-il.
Une étude sur les retombées économiques de la motoneige au Québec les chiffre à 3,27 milliards de dollars, et établit le nombre d’emplois créés à 14 440.
« C’est quand même impressionnant de voir que tout ça, c’est tenu avec des bénévoles », exprime le directeur général avec entrain.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.