La ZEC de Forestville prend son avenir en main
Le conseil d’administration de l’Association chasse et pêche de Forestville est composé de Serge Desbiens, Luis Foster, Dominic Brousseau, Brenda Tremblay, Gino Lacasse, Jacques Tremblay, Jacques Brousseau, Michel Canuel et Francis Canuel. Les membres sont accompagnés de la directrice générale, Catherine Simard, à l’avant. Photo Johannie Gaudreault
L’Association chasse et pêche de Forestville a posé sur papier ses trois principales orientations pour les années à venir. Un exercice de réflexion pour prendre la bonne direction et avoir les deux mains sur le volant.
« Les administrateurs et les employés ont tenu un lac-à-l’épaule en décembre 2023 dans le but de planifier les orientations de développement des prochaines années pour notre association. Cette activité a été appréciée par tous les participants », a témoigné le président Jacques Brousseau, lors de l’assemblée générale annuelle de l’association, le 27 mars.
La dernière planification stratégique de l’organisation, qui gère les ZECS de Forestville et Laval, datait de plus de 10 ans. « On suivait un plan d’action qui était un peu désuet », admet la directrice générale, Catherine Simard.
De plus, l’Association se trouvait dans un moment charnière de son histoire. « On avait beaucoup d’enjeux qui étaient discutés, les campings, l’incubateur, c’était plein de gros dossiers. Il y a aussi la population d’orignaux du Québec qui présente des signes d’appauvrissement. On se disait tout le temps qu’il faudrait travailler sur ces dossiers », ajoute Mme Simard.
Les discussions ont donc permis de définir trois grandes orientations, des objectifs, des résultats et des actions pour les trois prochaines années, soit de 2024 à 2026. « Ça a été une journée et demie de travail colossal », commente la directrice.
Trois grandes orientations
1. Améliorer les connaissances générales des territoires
L’Association chasse et pêche souhaite développer des outils de travail afin de rendre son équipe plus efficace pour donner les bonnes informations. Cet axe comprend aussi l’objectif de favoriser les résultats de récoltes fiables. « Les déclarations, ça fait partie de notre gestion de contrôle. On va faire de la sensibilisation à ce niveau-là », divulgue Catherine Simard.
2. Poursuivre le développement des produits et services
« La chasse, la pêche, ça va de soi, mais au-delà de ça, il y a des produits et des services qui entourent cette gestion-là », explique la directrice. L’organisation aimerait augmenter les possibilités d’hébergement, réaliser des journées d’activités, rehausser sa visibilité et son implication au niveau de la communauté ainsi que diversifier ses ressources économiques.
3. Promouvoir l’entreprise collective
L’Association estime être « un organisme qui gagne à être connu ». « On veut aller tirer notre épingle du jeu en créant des partenariats, en améliorant l’affichage et en augmentant notre présence dans les médias », divulgue Mme Simard.
Projets en cours
Depuis la rencontre, les gestionnaires ont déjà enclenché des démarches et des actions. L’Association chasse et pêche de Forestville a plusieurs projets d’envergure en main. Parmi eux, on retrouve l’installation d’une barrière de comptage sur la rivière Laval pour le saumon.
« Si tout se passe bien, le ministère devrait installer des structures cette année pour qu’on soit prêt à opérer l’année prochaine dès le début de saison », fait savoir la dirigeante. Ce projet vise à connaître le nombre de saumons qui montent dans la rivière et comprendre pourquoi la récolte n’est pas au rendez-vous.
L’aménagement d’un incubateur pour pisciculture figure aussi sur la table de travail. « On a acheté un terrain, on a fait des démarches, on a déjà du matériel pour essayer de produire notre propre poisson, être autosuffisant au niveau de nos plans d’eau », partage Catherine Simard.
Une modification réglementaire a été adoptée en 2024 pour répondre à un besoin qui a été entendu par les administrateurs. Cette année, la pêche sera sans interruption. « Donc, le 15 avril, la pêche blanche termine et le 16 avril, la pêche d’été commence. Il n’y aura plus de période sans pêche le printemps », dévoile la directrice.
Le président de l’Association chasse et pêche de Forestville a d’ailleurs profité de l’assemblée générale annuelle pour affirmer que son organisation est « en bonne santé financière ». Elle a engendré des revenus de 443 651 $ en 2023 et ses dettes à long terme sont à 0 $.
Il a aussi fait état des réalisations accomplies l’an dernier et de ce qui s’en vient en 2024. Un total de 39 membres était présent pour l’occasion.
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