Les poules à Rox et Lou
Roxanne Fortin et sa fille Lou-Anne partagent une passion pour les poules et un projet entrepreneurial, la Ferme Rox et Lou. Photo Johannie Gaudreault
Roxanne Fortin est une amoureuse des animaux. Depuis quelques années, sa passion se consacre aux poules, qui sont de plus en plus nombreuses à l’arrière de sa résidence. La Forestvilloise se lance maintenant dans l’élevage de ses amies à plumes.
Ce projet entrepreneurial, la jeune femme le partage avec sa fille de trois ans, Lou-Anne. Haute comme trois pommes, la petite est déjà familière avec les poules, le ramassage des œufs, et les caresses de poussins.
À la Ferme Rox et Lou, on retrouve des œufs passant du blanc au brun et du vert au bleu. On peut aussi commander des poussins âgés d’une semaine ou encore de six semaines. Les races sont mixtes pour créer un effet de surprise.
« Quand j’incube les œufs de mes poules, cela fait des poules surprises autant pour la couleur des œufs que les poules produiront, que la couleur des poules à l’âge adulte. À mon idée, c’est ce qui est le plus excitant », affirme Roxanne Fortin.
Au moment d’écrire ces lignes, 21 cocos étaient sur le point d’éclore dans le nouvel incubateur de l’éleveuse. Une fois sortis de leur coquille, les bébés devront rester au chaud durant 24 heures.
De 4 à 27 poules
La Portneuvoise d’origine a toujours été en contact avec des animaux. Ses parents possédaient des chevaux et elle se souvient d’avoir eu la compagnie de chiens et de furets.
Son amour pour les poules a commencé il y a quelques années seulement lorsqu’elle a emménagé dans sa nouvelle maison sur la rue Verreault.
« Quand j’habitais dans le parc, j’avais de l’intérêt pour avoir des poules, mais je n’avais pas un grand terrain comme ici », raconte-t-elle.
Ses premières poules, elle les a accueillies par hasard. Un voisin en avait trouvé trois et c’est Roxanne qui les a finalement récupérées. « En une journée, mon chum m’a fait un poulailler », se rappelle celle qui n’avait alors aucune connaissance en élevage de poules.
La novice dans le domaine a aussi recueilli des poules abandonnées. Elle a attrapé la piqûre de ces animaux de ferme pour finir par faire affaire avec un éleveur près de Montréal où elle a acheté ses premiers petits poussins.
« C’est pour ça que mes poules sont très malléables. Je les manipule tous les jours et Lou-Anne aussi », fait savoir Roxanne Fortin pour qui certaines amies à plumes sont devenues des animaux de compagnie. Impossible de les abandonner l’hiver et encore moins de les mettre dans son assiette.
Aujourd’hui, si on se rend dans la cour de l’infirmière de formation, on ne peut plus compter les poules sur les doigts d’une main. Roxanne en élève 27 et elle ne s’est pas fixé de nombre maximal.
« Au début, j’ai dit que je voulais juste quatre poules et je suis rendue à 27. On s’entend que ça va augmenter encore. Il faudrait que je m’arrête », rigole-t-elle.
Traiter aux petits oignons
Si Roxanne Fortin traite ses poules aux petits oignons, elle souhaite que ses acheteurs de poussins fassent la même chose. C’est un de ses critères pour la vente. « Je ne veux pas que les gens s’en débarrassent l’hiver », laisse-t-elle tomber.
« C’est beau avoir des œufs, mais c’est une poule, ce n’est pas un meuble. Je veux qu’ils les gardent vivantes et qu’elles soient bien », poursuit l’entrepreneure qui prend à cœur les conditions d’élevage de ses protégées.
Afin que ses poules vivent dans un environnement des plus adéquats, Roxanne leur fabriquera un nouveau poulailler cet été.
« Vu que j’ai plus de poules, je veux qu’il soit plus grand et encore plus automatisé », dévoile-t-elle en précisant qu’elle souhaite aussi améliorer la volière qui les protège contre les prédateurs, que ce soit les renards ou les oiseaux de proie.
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