Mois de l’arbre et des forêts : l’avenir est dans l’bois
Adepte de plein air et de grands espaces, Julien Laurencelle désire travailler dans le domaine forestier et effectuer un retour en région après ses études. Photo courtoisie
Julien Laurencelle a seulement 17 ans, mais il impressionne par sa détermination et sa lucidité. Alors qu’il fait ses études secondaires à la polyvalente des Berges, l’Escouminois a le regard bien fixé sur l’horizon prometteur qui s’offre à lui.
Son avenir professionnel, Julien l’a dans la tête et dans le cœur. Il veut gagner sa vie dans le domaine forestier. « J’ai toujours voulu analyser, trouver des solutions pour que ça marche », lance-t-il lorsqu’on lui demande ce qui le motive à se diriger en technologie forestière au Cégep de Sainte-Foy à la rentrée d’automne 2024.
Parmi les critères qui ont été pris en compte par Julien lorsqu’il a entamé sa réflexion quant à son choix de carrière, figuraient au premier plan : le plein air, les grands espaces et la possibilité d’un retour en région après ses études.
« J’aime ça arriver de l’école, aller en VTT et en motoneige. La campagne c’est mon environnement et surtout ma famille est ici », avoue le jeune homme qui se considère aux antipodes du citadin typique.
Alors qu’au départ il songeait à se diriger en technologie de génie civil ou vers le programme technologie de géomatique (arpenteur-géomètre), Julien a pris la sage décision de consulter le conseiller en orientation de son école.
« En discutant avec moi, mon orienteur a pensé à cette technique-là et ça m’a interpellé », se souvient-il. D’autant plus qu’il avait en tête une visite antérieure organisée par son établissement scolaire au Cégep de Chicoutimi et au cours de laquelle son groupe avait pu intégrer un cours du programme de technologie forestière.
« J’en ai parlé à mon père (Carl) qui a travaillé dans le bois lorsqu’il était plus jeune. Donc avec son expérience il a été en mesure de me décrire son travail, ce à quoi je devais m’attendre, les points positifs et négatifs. Donc déjà en partant j’avais une bonne idée du travail dans le domaine ».
Ayant déjà pris connaissance de la grille de cours de son programme de prédilection, Julien est impatient d’assister au cours Boussole, GPS et survie en forêt, même s’il se doute que les notions enseignées porteront au-delà de savoir s’orienter en forêt. « C’est sûr que ça ne sera pas seulement le fait d’aller en forêt, mais qu’on va sûrement nous enseigner à être autonomes en forêt », projette-t-il.
S’il se plaît en technologie forestière, Julien envisage de poursuivre sa formation à l’université en vue d’obtenir sa licence d’ingénieur forestier. Dans un monde idéal, il s’imagine à l’emploi d’Hydro-Québec ou d’une entreprise basée en région.
Au terme de sa première année collégiale, il espère être recruté dans sa région pour un job d’été dans son domaine d’études.
D’ici là il se concentre sur ses examens de cinquième secondaire, confiant en l’avenir, et les promesses de réalisations personnelles et professionnelles que lui laisse miroiter sa région natale, avec le support de sa famille et la fierté de son grand-père Maurice, un entrepreneur forestier de métier.
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