Drakkar : un record de vente de billets

Par Karianne Nepton-Philippe 12:30 PM - 17 mai 2024
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Julie Dubé est accompagnée de Félix Lefrancois, vice-président du conseil d’administration du Drakkar, le maire Michel Desbiens et Mario Cecchini, commissaire de la LHJMQ, lors du passage de ce dernier à Baie-Comeau à l’automne. Photo Kassandra Blais

Non seulement l’organisation du Drakkar a vécu quelque chose d’exceptionnel au moment de la vente des billets des séries, elle compte aujourd’hui plus de 1 000 abonnements pour la prochaine saison. « On a une preuve assez solide que les gens vont nous suivre », déclare la présidente du conseil d’administration, Julie Dubé. 

« Disons que l’an dernier, les gens avaient un peu plus de facilité à obtenir des billets de série. Cette année, autant pour la première ronde que la dernière, les billets partaient en 15 ou 20 minutes. On n’avait jamais vu ça », soutient Mme Dubé. 

De plus, avant la vente générale des billets de la finale, l’organisation du Drakkar a vendu ses billets de saison 2024-2025 en donnant un accès aux billets de la finale. 

Ce sont 455 nouveaux abonnements de saison qui ont été vendus à ce moment. « On a normalement 800 abonnés de saison payants (excluant les familles de pension) et là on en ajoute 455 de nouveaux », explique-t-elle. 

Sentiment mitigé

« C’est une fin abrupte et non souhaitée. C’est sûr qu’on est tous déçus, on voulait gagner, mais toute l’expérience va servir pour les prochaines années », souligne l’interlocutrice. 

Elle évoque « un sentiment mitigé ».

« On aurait aimé que ça finisse autrement, mais on a tellement eu une belle saison qui aura été importante et qu’on n’oubliera pas », ajoute-t-elle. Il ne faut pas oublier les nombreux succès du Drakkar tout au long de la saison, selon elle. 

Retombées positives

Il est difficile de chiffrer les retombées économiques du Drakkar cette saison-ci, précise Julie Dubé. Cependant, il y a des indices révélateurs.

« On a attiré l’attention, dit-elle. Les regards se sont tournés vers le Drakkar, même la Ligue canadienne nous mettait au premier rang. C’est bien, car on est un petit marché et parfois les petits marchés sont moins connus. Mais, cette année, je pense que tout le monde au Canada qui s’intéresse au hockey sait où est Baie-Comeau, qui est le Drakkar. »

« Ce qu’on peut voir cette année, ce sont les retombées médiatiques et de visibilité. C’est exponentiel par rapport aux autres années. Même si c’est difficile à quantifier, c’est certainement payant pour la Ville », conclut-elle.