Un été de travaux à la ZEC Labrieville

Par Renaud Cyr 12:30 PM - 5 juin 2024
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Courtoisie Hydro-Québec

Hydro-Québec procédera à d’importants travaux sur le territoire de la Zec de Labrieville, et ses usagers devront faire preuve de patience envers les convois de la société d’État qui sillonneront les chemins durant l’été. Le mot d’ordre pour cet été à la Zec de Labrieville : respecter les limites de vitesse.

Bien qu’ils ne soient pas tous situés sur le territoire de la Zec de Labrieville, les travaux qu’Hydro-Québec entreprendra durant toute la saison estivale nécessiteront l’usage de ses chemins.

À la suite des forts vents de décembre 2022, des pylônes électriques de la ligne 7004 entre le poste Micoua et la rivière Saguenay ont été fragilisés et seront solidifiés cet été.

L’un des pylônes fragilisés par les forts vents de décembre 2022 se trouve sur la Zec de Labrieville, et le conseiller relations avec le milieu d’Hydro-Québec, Mathieu Landry-Côté, dévoile que les travaux sur les chemins d’accès sont commencés et que « l’ensemble du projet pour 2024 est prévu se terminer à la fin de l’été ».

La crête déversante de la centrale hydroélectrique Bersimis-1 sera également stabilisée cet été par voie d’excavation et de bétonnage, avec d’importants transports de matériaux.

Finalement, des relevés environnementaux et géotechniques seront réalisés en vue de la construction du poste de transformation dont la zone d’étude est située entre le lac Rousseau et le lac aux Clams près de l’endroit où les lignes 735 kV et 315 kV sont les plus rapprochées.

La zone à l’étude pour le poste de transformation sur la ZEC. Photo Hydro-Québec

Trafic

Le transport lourd sera donc appelé à jouer un grand rôle lors de ces ouvrages, dont une bonne partie transitera par les chemins de la Zec qui compte les propriétaires de ses 96 chalets ainsi que les usagers qui la fréquenteront durant la saison estivale.

Bien que ce trafic ne « fasse pas toujours l’affaire » de la Zec et de ses membres, son président Laurier Goulet demeure conscient des enjeux de la société d’État.

« On peut comprendre, car on voit les orientations du gouvernement depuis 2 ou 3 ans qui sont tournés vers la maximisation de l’électricité. Donc, c’est sûr qu’il y a des projets liés à ça qui émergent », estime-t-il.

Ce dernier assure toutefois que cette série de travaux échelonnés sur l’ensemble de la saison aura des impacts majeurs sur les villégiateurs.

« Dans tous les cas où ils vont travailler, il y a des chalets. Pour nous, ça augmente de 200 % les mises en garde que l’on doit faire avec nos utilisateurs», explique-t-il.

La signalisation spéciale le long des chemins sera à la charge d’Hydro-Québec pour aviser les usagers de la présence de véhicules lourds et des travaux en cours.

Mathieu Landry-Côté révèle qu’entre « 10 et 12 camionnettes par jour matin et soir » seront nécessaires pour amener les équipes aux différents sites lors de l’entretien du pylône, et qu’entre 8 et 22 travailleurs pourraient être mobilisés sur les lieux en fonction de l’avancement des travaux.

Le porte-parole assure que les équipes respecteront la limite de vitesse en vigueur de 70 km/h dans les chemins forestiers, et de 30 km/h dans les chemins d’accès menant à la ligne.