Lucie Vaillancourt se questionne sur le manque de main-d’œuvre. Les CPE de la région peinent à recruter, ce qui n’aide en rien la création de projets et la création de places.
La directrice du CPE Magimuse explique qu’il est difficile pour les services de garde de recruter du personnel qualifié, qui préfère se tourner vers d’autres milieux offrant de meilleures conditions de travail. « Le DEC en éducation à l’enfance est le moins bien payé à la sortie des études », dit-elle. « Mais, il y a plus que ça. Parce que l’agente de soutien pédagogique qui est là pour soutenir l’éducatrice a le même salaire ».
Comment peut-elle aller chercher cette agente de soutien avec deux ou trois ans d’expérience, qui gagnera moins qu’une éducatrice qui est au dernier échelon ? « Ce n’est pas logique ! », dit-elle. « Le réseau ce n’est pas juste des éducatrices. Mais toutes seules, elles ne font rien. Une directrice toute seule ne fait rien. C’est ensemble qu’on offre des services de garde de qualité ». Elle croit qu’il faut augmenter tous les employés. « Et peut-être que 30 $ de l’heure, en ville, ça vaut quelque chose. Mais ici, qu’est-ce que ça vaut ? ».
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