Coqueluche : 28 cas déclarés sur la Côte-Nord
La maladie de la coqueluche débute par un rhume, suivi de secousses de toux persistantes et incontrôlables, pouvant se terminer par des vomissements.
Après trois ans sans cas sur la Côte-Nord, la coqueluche connaît une recrudescence de cas. En date du 17 juin, 28 cas ont été confirmés sur la Côte-Nord dans les MRC de Manicouagan et Sept-Rivières depuis le 3 juin.
La coqueluche est une maladie cyclique. « Au Québec et ailleurs dans le monde, il y a une recrudescence de coqueluche tous les 3 à 5 ans, et la dernière a eu lieu en 2019 », mentionne Jean-Christophe Beaulieu, porte-parole au CISSS de la Côte-Nord. « La recrudescence actuelle, commencée au début de l’année 2024 est attendue ».
« Le dernier pic d’activité d’importance recensé dans la région remonte à la période de 2017 à 2018 où 155 cas ont été comptabilisés », rapporte le porte-parole du CISSS.
Au moins deux cas à l’école
Le 7 juin, l’équipe de maladies infectieuses de Direction de santé publique a fait parvenir une lettre aux parents et au personnel des écoles secondaires Jean-du-Nord et Manikoutai. Un cas de coqueluche a été confirmé au sein d’un de ces établissements. C’est la première fois que le directeur du Centre de services scolaire du Fer (CSS du Fer) Richard Poirier est interpellé pour un cas de coqueluche.
Le directeur affirme que pour l’instant, aucune mesure universelle de protection n’a été mise en place. Il dit ne pas avoir eu de consignes concernant le port du masque.
Le 17 juin, le directeur du CSS du Fer a confirmé que l’école Gamache de Sept-Îles compte aussi un cas.
Contagion
Cette maladie bactérienne des voies respiratoires qui débute par un rhume est suivie de secousses de toux persistantes et incontrôlables pouvant aller jusqu’au vomissement. La contagiosité débute dès le début des symptômes de rhume. La coqueluche se transmet par les gouttelettes lors de la toux et de l’éternuement. La maladie dure environ de six à dix semaines.
Même si la maladie est contagieuse, aucune mesure particulière de protection n’est mise en place. Aucune mesure n’est requise pour les cas contacts qui ne présentent pas de symptômes compatibles. « En cas de présence de toux, il est recommandé de porter un masque », précise le porte-parole du CISSS. « Considérant qu’il y a des cas en milieu scolaire, il est recommandé aux personnes qui fréquentent ce milieu d’être vigilants dès l’apparition des premiers symptômes et de consulter un médecin en apportant la lettre avec lui ».
Une personne vaccinée ou non qui présente des symptômes doit rester à la maison et consulter. Si un test s’avère positif, la personne malade devrait rester à la maison cinq jours après le début du traitement ou, si elle n’est pas traitée, pendant trois semaines après le début de la toux.
La vaccination est recommandée pour les enfants et les femmes enceintes (idéalement entre 26 et 32 semaines). Une personne vaccinée peut contracter la maladie, mais dans ce cas, les symptômes sont souvent moins graves. Les complications sont plus graves et plus fréquentes chez les enfants de moins d’un an.
Rougeole
En mars dernier, la rougeole, une maladie grave et très contagieuse a connu une éclosion au Québec. En date du 17 juin, on compte un total de 51 cas dans 7 régions de la province, mais aucun cas n’a été répertorié sur la Côte-Nord. Contrairement à la coqueluche, des mesures préventives sont mises en place pour éviter la transmission. Par exemple, si un cas est déclaré dans une école, un enfant non vacciné qui fréquente le même milieu scolaire pourrait être retiré temporairement de l’école jusqu’à la fin de l’éclosion.
Les symptômes de la rougeole sont la fièvre, la toux, la congestion nasale avec écoulement nasal, conjonctivite, yeux sensibles à la lumière et a la particularité d’avoir comme symptômes des boutons, rougeurs, qui apparaissent au visage puis sur le corps.
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